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Le Député Pierre-Yves Jeholet a interrogé le Ministre wallon Jean-Marc Nollet sur les chiffres relatifs aux quotas de personnes handicapées dans la fonction publique wallonne. En épluchant les statistiques très lacunaires transmises par le Ministre, il s'avère que l'Agence Wallonne pour l'Intégration des Personnes Handicapées est le seul organe public wallon à respecter les règles de droit.   C'est l'article 81 du Code de la Fonction Publique wallonne qui fixe aux OIP wallonnes et au SPW l'obligation de compter 2,5% d'employés souffrant d'un handicap, précise Pierre-Yves Jeholet. Je constate d'abord que l'administration publique wallonne ne dispose que de peu de chiffres à ce niveau. Les OIP contactées par courrier afin de transmettre au SPW les données relatives à l'emploi des personnes handicapées se montrent frileuses et en aucun cas transparentes. Le dernier rapport établi par l'AWIPH date de 2007 ! En 2008, faute de données, aucun rapport n'avait pu être établi tandis que nous sommes en attente des chiffres de 2009.   Le Député a pu néanmoins recevoir quelques chiffres qui ne sont guère rassurants...   On comprend mieux la frilosité des OIP à transmettre ces données lorsque l'on examine le peu de matière disponible, s'inquiète Pierre-Yves Jeholet. Le constat est clair : avec un pourcentage de 4,90% en 2009 (19 travailleurs sur 391), seule l'AWPIH respecte les quotas imposés par le Code de la Fonction Publique wallonne. A titre de comparaison, le SPW (97 travailleurs sur 9750 soit 1%) ou l'AWEX (5 travailleurs sur 331 soit 1,50%) sont loin du compte. Quant au FOREM, il est bon dernier de la classe avec 17 travailleurs handicapés sur 4337 soit 0,40%. Ceci est particulièrement interpellant et démontre la nécessité d'améliorer et d'intensifier l'intégration des personnes handicapées dans notre société. Cela doit devenir une priorité dans un avenir très proche. Ceci démontre bien qu'il existe un véritable gouffre entre les discours à relent social  du Gouvernement «Olivier» et la réalité des faits. Mettre en place une véritable politique sociale, c'est ne laisser personne au bord du chemin.

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