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Elections fédérales de juin 2010

Comme lors de chaque échéance électorale, nous nous lançons dans le débat.
Mais nous n'avons pas les forces vives des partis politiques et comme les délais sont très courts, nous devrons nous limiter dans nos démarches.
Néanmoins, nous vous offrons déjà sur ce site un rassemblement d’informations et d’actualités sur les élections fédérales de juin 2010.

Bonne lecture

L'équipe de l’Observatoire indépendant de l’Environnement en Brabant wallon.

Consultez également notre avertissement aux lecteurs et commentateurs.





les élections 2010 dans la presse


Agorati


Les deux grands objectifs de la Présidence belge en matière d’Ecofin sont atteints ou en passe de l’être

• Les nouvelles des partis francophones • Jeudi 28/10/2010 • Version imprimable

Source :

S'adressant mercredi aux Commissions réunies de la Chambre et du Sénat, Didier Reynders a été en mesure d'annoncer que les deux grands objectifs de la Présidence belge dans le domaine de l'Ecofin (Conseil des Ministres européens de l'Economie et des Finances) qu'il préside actuellement, sont atteints ou en passe de l'être. En outre, les percées des dernières semaines en matière de supervision financière et d'encadrement des fonds spéculatifs permettent à la Présidence belge de l'Union européenne d'espérer un accord avant la fin de l'année sur l'agrément et les sanctions des agences de notation en Europe, a ajouté le Vice-Premier Ministre et Ministre des Finances.   «Nous ne pensions pas mettre le dossier des agences de notation à l'agenda de la Présidence belge pour engranger des résultats avant la fin de l'année, mais des pressions existent pour que nous avancions avant les deux prochaines Présidences,» a encore indiqué Didier Reynders.   Notre grand argentier avait donc indiqué quelques instants auparavant que la Présidence belge de l'UE, qui se termine à la fin de cette année, avait atteint ou était en passe d'atteindre les deux grands objectifs qu'elle s'était fixés dans le cadre du Conseil des Ministres européens de l'Economie et des Finances (ECOFIN). Ce sera chose faite après l'approbation définitive de la nouvelle architecture de supervision financière européenne et le vote positif attendu le mois prochain au Parlement européen sur les fonds spéculatifs, les «fameux» hedge funds qui ont défrayé si longtemps la chronique financière. «Cela vaut la peine de tenter d'avancer sur une partie de ce que propose la Commission européenne en matière d'encadrement des agences de notation,» a souligné Didier Reynders. Rappelons que l'objectivité de ces agences avait été mise en cause lors de la crise financière de 2008, avec leur mauvaise évaluation du risque des produits structurés incluant des «subprimes,» mais aussi lors de la récente crise grecque, avec l'alimentation de la spéculation sur les dettes souveraines. Tous ces facteurs ont induit une aggravation des crises. Les volets sur lesquels la Présidence belge compte avancer concernent l'agrément et la surveillance de ces agences, passant par de possibles sanctions pécuniaires, l'objectif étant de conférer davantage de crédibilité aux agences de notation européennes ainsi surveillées, et qui pèsent actuellement bien moins lourd que leurs consoeurs américaines. La nouvelle autorité européenne de supervision financière, qui doit voir le jour début 2011, pourrait être sollicitée pour mettre en place le système de surveillance des agences de notation. «En revanche, la constitution d'une agence de notation européenne publique telle que réclamée par certains ne fait actuellement pas l'embryon d'un projet de proposition,» a indiqué Didier Reynders. Et le Vice-Premier Ministre MR de rappeler qu'il «existe déjà des agences de notation européennes ; si l'on devait en créer une publique, il faudrait s'interroger sur la crédibilité d'une telle agence chargée de noter des dettes publiques.» La Présidence belge de l'UE espère par ailleurs boucler le dossier de la coopération européenne administrative en matière fiscale et les propositions de la Commission sur la mise en oeuvre de la gouvernance financière (sanctions en cas de non-respect des engagements). A propos de la taxe sur les transactions financières, défendue par le Gouvernement belge, s'il ne devait pas y avoir d'accord au plan mondial, ou même entre les vingt-sept Etats membres de l'UE, Didier Reynders a déclaré que la zone Euro pourrait, à elle seule, commencer à en mettre une en oeuvre. «Il pourrait être possible de démarrer avec une tarification plus faible, qui serait augmentée progressivement. On pourrait ensuite l'étendre à d'autres pays de l'UE, voire aussi coopérer avec des pays extérieurs à l'Union qui y sont favorables, comme le Japon,» a conclu Didier Reynders, en rappelant toutefois que certains pays de la zone euro comme la Suède ou l'Espagne y sont actuellement toujours opposés.

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