S'identifier - S'inscrire - Contact


Elections fédérales de juin 2010

Comme lors de chaque échéance électorale, nous nous lançons dans le débat.
Mais nous n'avons pas les forces vives des partis politiques et comme les délais sont très courts, nous devrons nous limiter dans nos démarches.
Néanmoins, nous vous offrons déjà sur ce site un rassemblement d’informations et d’actualités sur les élections fédérales de juin 2010.

Bonne lecture

L'équipe de l’Observatoire indépendant de l’Environnement en Brabant wallon.

Consultez également notre avertissement aux lecteurs et commentateurs.





les élections 2010 dans la presse


Agorati


Si l’on ne veut pas d’une politique dominée par la gauche, il faut voter MR!

• Les nouvelles des partis francophones • Jeudi 03/06/2010 • Version imprimable

Source :

Didier Reynders, Président du MR, a une nouvelle fois plaidé jeudi en faveur des priorités économiques et sociales qui doivent être celles du prochain Gouvernement, avec une réduction des charges, la création de davantage d'emplois, le soutien aux entreprises et la poursuite de l'amélioration du statut des indépendants. «Si les gens veulent une politique qui ne soit pas dominée par la gauche, il faut voter MR,» a indiqué le Président du MR dans une interview à «La Libre Belgique.» Quant au volet communautaire, Didier Reynders a réitéré la volonté du MR de s'asseoir à la table des négociations pour parachever la réforme de l'Etat, mais il n'est pas question de tenir compte des souhaits ou des rêves confédéralistes d'un Bart De Wever, Président de la N-VA. «Ce qu'il veut profondément, je n'en ai rien à faire. Il va en vacances où il veut. Ce qui m'intéresse, c'est le jour où l'on se retrouvera autour d'une table et de savoir quel est son projet. Qu'il ait un projet séparatiste en tête, c'est son problème. Mais ce sera sans moi,» a averti le Président du MR.

Quant au modèle confédéral prôné par la N-VA, Didier Reynders considère dans la «Libre» que «Olivier Maingain a raison de dire que c'est un piège à cons, parce qu'on ne sait pas ce que c'est.» Le Président du MR dit aussi constater «que plus on se rapproche du 13 juin, plus le positionnement des autres formations politiques rejoint celui d'Olivier Maingain et du MR. A savoir que l'on doit pouvoir débattre aussi de l'élargissement de Bruxelles. Cet élargissement peut se faire à travers un débat sur le territoire ou, si on ne va pas vers une scission de l'arrondissement, par une extension des compétences de la Communauté française. Je constate qu'il y a quelques semaines, on tombait à bras raccourcis sur Olivier Maingain qui défendait cette position à la RTBF.» «Même chose sur la perception de l'impôt sur le lieu de travail: nous disons depuis longtemps que l'on peut y réfléchir. Ça amènerait des revenus en Région bruxelloise, mais il faut faire attention aux conséquences. Cela pourrait faire sortir certaines administrations de Bruxelles,» a-t-il ajouté.

Sur les plans économique et social, Didier Reynders fixe trois priorités:

D'abord le travail: «Il y a trop peu de personnes au travail. Il faut baisser les charges. Par exemple pour les trois premiers emplois dans une petite entreprise, il faut supprimer les cotisations patronales.»

Deux, les bas salaires: «Il faut augmenter le minium de revenus imposables, au moins jusqu'au revenu d'intégration.»

Trois: «Il faut arrêter de stigmatiser le travail. Pourquoi quelqu'un qui veut encore travailler après 65 ans ne pourrait-il pas le faire ? Je respecte le PS qui parle d'abord de protection sociale, mais je dis que pour financer la sécurité sociale, il faut mettre les gens au travail. C'est peut-être ce qui nous oppose.»

La sécurité des citoyens est, bien entendu, une autre priorité du MR. Cela fait partie de la garantie du respect:

«Quand je parle sécurité, on me dit prévention. Je suis clairement pour la prévention, mais à partir du moment où chez les jeunes il arrive, comme chez les adultes ou les évêques, qu'il y ait des criminels graves, il faut parler sanction. Le clivage gauche-droite c'est ça. On dit qu'il faut un tribunal des flagrants délits, mais on fait tout pour le rendre impraticable. Sur les pensions, même chose. Pour renforcer le premier pilier, il faut plus de monde au travail. Quand je vois la décision de la ministre de l'Emploi de donner des subsides à une entreprise qui fait des bénéfices pour mettre des gens dehors à 52 ans, je ne comprends pas.» Didier Reynders a également abordé le thème des intérêts notionnels, et dit son incompréhension face à l'attitude d'un certain parti: «J'ai débattu à la FEB. Là-bas, le PS disait qu'il fallait un tout petit peu d'aménagement. A la CNE, le PS a dit qu'il fallait beaucoup plus aménager. Et je lis dans 'Metro', mercredi matin, qu'Elio Di Rupo veut les supprimer. Allez comprendre. Moi, dans le même temps, je lis qu'Ernst&Young estime que les intérêts notionnels ont permis à la Belgique de résister à la crise et qu'il ne faut pas les supprimer.»

Didier Reynders a également abordé le thème de l'immigration, en s'étonnant de ce que cette problématique soit si peu présente dans la campagne: «Il y a un thème qui est très présent, pas dans les médias, mais bien dans l'opinion. C'est celui de l'immigration. Il faut l'affronter. Ma position tient en quelques points. Si on le pouvait, il faudrait faire en sorte que les gens puissent circuler partout et s'installer là où ils le veulent. S'il y a des limites, comme le disait Michel Rocard, c'est parce que l'on ne peut pas accueillir toute la misère du monde. Sur notre continent, on a réussi à briser ces barrières. Nous garantissons l'asile à toutes celles et tous ceux qui sont persécutés dans leur pays. Il faut continuer cela...» Enfin, Didier Reynders a préconisé l'adoption de trois réformes politiques pour avoir «une Belgique encore plus forte»:  

«D'abord, le passage à un mode de scrutin majoritaire. Mais ça, je n'y crois pas trop. Quand je vois comment, l'an dernier, après les élections régionales, certains comités, par exemple au CdH ou chez Ecolo, ont organisé un second tour électoral, préférant décider à la place des électeurs... ! Çela veut bien dire que le vrai choix, aujourd'hui, ce sera entre le MR et le PS.»

«La deuxième réforme, ce serait de regrouper les scrutins. Ne fût-ce que pour voir qui se présente où et qui a l'intention de se diriger vers quel niveau de pouvoir. Cela simplifierait le paysage politique. On pourrait aussi dégager plus facilement des majorités comparables aux différents niveaux de pouvoir.»

«La circonscription fédérale est la troisième réforme. Ce n'est pas seulement symbolique. Ça voudrait dire qu'il faudra utiliser les mêmes propositions dans tout le pays. Cela évitera que quelqu'un dise: pour régler un problème, il suffit de cinq minutes de courage politique. Et puis on fait 800 000 voix et après trois ans, on a démissionné cinq fois. Cela évitera que quelqu'un bloque des négociations pendant trois ans en disant "non" à tout. Et puis ça évitera d'avoir des nationalistes qui font campagne en Flandre mais qui ne doivent jamais expliquer à Liège et Charleroi ce qu'ils veulent. On peut transférer des compétences, mais il faut un pouvoir fédéral fort. Il faut donc revoir la loi de financement et arriver à une circonscription fédérale.»

Articles portant sur des thèmes similaires :