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En dépit du manque flagrant de places pour l'accueil de la petite enfance, la majorité rejette jusqu'ici toute proposition de l'opposition pour pallier une situation qui pose d'énormes difficultés à de très nombreux parents, a constaté Florence Reuter, Députée wallonne MR.La proposition de Florence Reuter n'était pourtant pas polémique. Elle répondait à un besoin rencontré sur le terrain, celui d'augmenter le nombre d'accueillantes, conventionnées ou autonomes, pouvant s'associer afin d'accroître rapidement le nombre de places d'accueil. «A l'heure actuelle, seules deux accueillantes au plus peuvent exercer leur activité ensemble en un même lieu,» explique la Députée wallonne.«Les avantages sont pourtant nombreux : partage des frais d'infrastructure ou d'entretien des locaux, possibilité d'accueillir plus d'enfants en même temps, structure de travail en commun, partage des expériences et fin de l'isolement, avantages pédagogiques de l'accueil collectif (éveil, socialisation, etc.), réponse aux besoins de certaines zones rurales qui peuvent parfois difficilement offrir les services d'une crèche,» poursuit-elle. «Mais la majorité n'en a que faire et parle d'accueil de l'enfance au rabais! C'est révoltant!,» s'indigne Florence Reuter: «Les normes appliquées pour les co-accueillantes sont les mêmes que dans les maisons d'enfants, soit une accueillante pour 4 enfants, tandis que dans les crèches subventionnées, c'est 1 puéricultrice pour 7 enfants ! Parler d'accueil au rabais, c'est dénigrer ces accueillantes, c'est affirmer que la qualité de l'accueil n'est pas la même partout en Communauté française et qu'un enfant n'égale pas un enfant ! Ce que je dénonce fermement !»Depuis le début de la législature, aucune politique nouvelle n'a été proposée par le Ministre compétent pour augmenter le nombre de places pour l'accueil de l'enfance. C'est pourtant l'un des grands défis de notre société : concilier vie professionnelle et vie familiale et permettre aux mères de travailler sans être pénalisées. «Malheureusement, ce n'est pas une priorité du Gouvernement de la Communauté française qui préfère fermer les yeux et rejeter tout ce qui vient de l'opposition,» conclut Florence Reuter.

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