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Elections fédérales de juin 2010

Comme lors de chaque échéance électorale, nous nous lançons dans le débat.
Mais nous n'avons pas les forces vives des partis politiques et comme les délais sont très courts, nous devrons nous limiter dans nos démarches.
Néanmoins, nous vous offrons déjà sur ce site un rassemblement d’informations et d’actualités sur les élections fédérales de juin 2010.

Bonne lecture

L'équipe de l’Observatoire indépendant de l’Environnement en Brabant wallon.

Consultez également notre avertissement aux lecteurs et commentateurs.





les élections 2010 dans la presse


Agorati


Charles Michel: "Les solutions à la crise sont aujourd'hui libérales et progressistes"

• Les nouvelles des partis francophones • Vendredi 10/06/2011 • Version imprimable

Source :

Charles Michel a appelé, ce vendredi, à la constitution d'un gouvernement libéral, mais sans exclusive envers quiconque, et a déclaré que les solutions, les réformes à la crise que connaît le pays étaient «libérales et progressistes.» Il a également lancé un appel à la gauche pour qu'elle «sorte de son conservatisme». A quelques jours du premier «anniversaire» de l'absence d'un gouvernement de plein exercice, le Président du Mouvement Réformateur estime donc que «seul un sursaut libéral permettra de stabiliser le pays, car la gauche francophone est précisément l'alliée objective de la N-VA...il faut un gouvernement libéral. J'assume le positionnement de centre-droit du MR».

«Il faut que chacun le reconnaisse.Tous les pays aux alentours utilisent des solutions libérales. Un travailleur allemand aujourd'hui paie 1.500 euros d'impôts en moins qu'un Belge. J'en appelle au courage. Je sens la gauche frileuse. Je leur dis: 'courage, allez vers les solutions, soyez progressistes'» a-t-il indiqué. Il propose en tant que solution libérale, la maîtrise des dépenses publiques et l'élargissement de l'assiette fiscale. Le MR estime par ailleurs qu'il faut créer 300.000 emplois pour 2015.   «Cet appel au sursaut libéral a justement l'objectif de stabiliser le pays. En étant dans l'incapacité de mettre en œuvre les réformes que j'évoque, la gauche francophone est précisément l'allié objectif de la N-VA. Car elle fait la démonstration que ce pays est devenu ingouvernable» a précisé le Président réformateur. «Aujourd'hui, la gauche est minoritaire au parlement. PS, sp.a, Ecolo, Groen! et cdH occupent 61 sièges. La droite 77 sièges» a encore rappelé Charles Michel.  «En attendant la constitution du gouvernement, des majorités de circonstance se créent au parlement. Un front de centre-droit a permis de voter la réforme du regroupement familial....Le monde bouge. Nous vivons en Belgique au-dessus de nos moyens. Et puis, ce gouvernement est de toute façon celui voulu par les électeurs» a encore expliqué Charles Michel. «C'est le champ démocratique...ce parlement qu'une certaine gauche conservatrice, voire terroriste, avait mis sous l'étouffoir concernant certains sujets, moi, comme libéral, je ne veux pas de tabous....C'est un appel à une réforme 'test achat' où tout le monde est gagnant, où chaque citoyen va se retrouver» a expliqué Le Président libéral. Avant de conclure, Charles Michel a indiqué que «le formateur Elio Di Rupo peut réussir...mais je lui conseille de sortir de la frilosité et d'oser le libéralisme».  L'appel lancé par Charles Michel à la gauche concerne en fait «une certaine gauche, pour qu'elle sorte de son conservatisme». «Je le dis avec délicatesse. Mais aujourd'hui, une partie importante de la gauche est conservatrice. Or l'enjeu est fondamental : il ne faut pas faire supporter aux générations futures notre train de vie actuel. Le chemin pour créer de l'emploi et réduire le déficit budgétaire n'est pas de prélever 10 milliards de taxes supplémentaires, comme je viens encore de l'entendre de la bouche d'une vice-première ministre....c'est insensé. 10 milliards de taxes cela signifie l'appauvrissement des travailleurs et de nos PME. Les grandes orientations que nous prônons, nous, sont les mêmes que celles prisespar l'Europe. Nous voulons une stratégie de bonus pour le travail» a encore dit le leader libéral.  

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