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Elections fédérales de juin 2010

Comme lors de chaque échéance électorale, nous nous lançons dans le débat.
Mais nous n'avons pas les forces vives des partis politiques et comme les délais sont très courts, nous devrons nous limiter dans nos démarches.
Néanmoins, nous vous offrons déjà sur ce site un rassemblement d’informations et d’actualités sur les élections fédérales de juin 2010.

Bonne lecture

L'équipe de l’Observatoire indépendant de l’Environnement en Brabant wallon.

Consultez également notre avertissement aux lecteurs et commentateurs.





les élections 2010 dans la presse


Agorati


Interdiction de la burqa et du niqab : le MR se réjouit

• Les nouvelles des partis francophones • Jeudi 28/04/2011 • Version imprimable

Source :

129 voix pour, 1 voix contre et 2 abstentions. La Chambre a adopté la proposition de loi libérale déposée par Daniel Bacquelaine, Corinne De Permentier, Denis Ducarme, Jacqueline Galant, Kattrin Jadin, et les Députés Open VLD Gwendolyn Rutten et Patrick Dewael, visant à interdire le port de tout vêtement cachant totalement ou de manière principale le visage. Le Mouvement Réformateur se réjouit cette avancée importante dans la défense des droits de la femme et pour la sécurité publique. Avec ce texte interdisant le port de la burqa et du niqab en rue, le MR, qui luttait dans ce but depuis sept ans, a un double message fort à faire passer. Les Réformateurs ne veulent d'abord pas de ces symboles idéologiques tendant à faire croire qu'une femme n'a pas les mêmes droits qu'un homme. La burqa et le niqab sont des instruments intolérables de soumission de la femme. Ensuite, pouvoir identifier quelqu'un en rue est une chose indispensable à la sécurité publique de tous.

Le Mouvement Réformateur et son Président, Charles Michel, se sont réjouis de l'adoption en séance plénière de la Chambre de la proposition libérale visant à interdire le port de tout vêtement dissimulant le visage entièrement ou de manière principale. «Je suis fier d'appartenir à un parti qui a eu la force de clarifier ses positions sur le port ostentatoire de signe religieux ou de la burqa. L'interculturalité doit se traduire dans des politiques concrètes. Dès lors qu'on est citoyen dans ce pays, nous avons des droits, des libertés, mais nous avons aussi des devoirs et des responsabilités. Dont celle de respecter les principes fondamentaux de notre démocratie,» explique Charles Michel. Le Président réformateur a tenu à rappeler que la proposition de loi libérale ne vise pas expressément les musulmans, qu'il ne faut jamais confondre avec les islamistes, mais va dans le sens du respect des droits de l'homme et de l'intérêt général. «Le port de ce genre de vêtement suscite aussi de la méfiance, une forme de racisme et de rejet, dans certains cas, de façon scandaleuse,» argumente Charles Michel.   Le Sénat aura l'occasion, s'il le souhaite, de se prononcer à son tour et permettre enfin à notre pays d'interdire le port de la burqa et du niqab dans l'espace public. L'exception bruxelloise... Le vote intervenu à la Chambre ne doit pas cacher le refus de l'Olivier bruxellois d'interdire le port de signes convictionnels dans la fonction publique régionale, communale et intercommunale. Alors que la commission des affaires générales du Parlement bruxellois  examinait des textes déposés en octobre 2009 ( !), plusieurs députés ont préféré se réfugier derrière de pseudos justifications juridiques et une interprétation erronée de l'avis du Conseil d'Etat (qui valide les textes du MR) pour ne pas assumer un discours clair. En compagnie de nombreux députés MR (Vivianne Teitelbaum, Serge de Patoul, Marion Lemesre, Fatoumata Sidibé, Olivier de Clippele, Françoise Schepmans et Emmanuel De Bock) et au nom de l'ensemble du groupe MR, Didier Gosuin, Chef de Groupe au Parlement bruxellois estime « qu'en refusant de légiférer pour interdire l'expression de convictions politiques, philosophiques ou religieuses par des agents de la fonction publique bruxelloise durant leur service, la majorité Olivier, rejointe par le SP.a, a posé un acte qui risque, demain, d'être source de tension et de conflits. C'est une décision regrettable. D'autant plus regrettable que nous avons dû attendre un an et demi pour en arriver là ».   

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