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Elections fédérales de juin 2010

Comme lors de chaque échéance électorale, nous nous lançons dans le débat.
Mais nous n'avons pas les forces vives des partis politiques et comme les délais sont très courts, nous devrons nous limiter dans nos démarches.
Néanmoins, nous vous offrons déjà sur ce site un rassemblement d’informations et d’actualités sur les élections fédérales de juin 2010.

Bonne lecture

L'équipe de l’Observatoire indépendant de l’Environnement en Brabant wallon.

Consultez également notre avertissement aux lecteurs et commentateurs.





les élections 2010 dans la presse


Agorati


Dossier des nuisances aériennes: programme du CDH.

• Elections 2010 • Vendredi 21/05/2010 • Version imprimable

La régulation du transport aérien et la lutte contre les nuisances aériennes

Pour le cdH, la bonne gestion de l’aéroport de Bruxelles-National suppose d’adopter une véritable approche de développement durable dans ses dimensions sociales, économiques etenvironnementales. La gestion actuelle de l’aéroport de Bruxelles-National augmente les risques pour la santé et la sécurité des riverains de l’aéroport, non seulement en raison du bruit inhérent aux survols mais également parce que le risque d’accident avec des conséquences dramatiques ne peut être ignoré. Il est donc urgent et impératif de dégager enfin une solution équilibrée dans ce dossier.

Le cdH propose de:

Mettre en oeuvre le plus rapidement possible l’accord du Conseil des Minstres du 26 février 2010 concernant le nouveau plan de dispersion des vols et d’évaluer son efficacité avant de le transposer dans un projet de loi ;

La création d’un fonds de financement destiné à supporter les coûts des isolations et expropriations, lequel serait financé par les amendes perçues pour non respect desprocédures aéronautiques ;

La transparence de toutes les informations disponibles au profit des communes, des riverains et de tout voisin de l’aéroport ;

La création d’une Autorité neutre de contrôle des nuisances aériennes et du respect de toutes les procédures par tous les acteurs aéroportuaires ;

Au niveau des procédures aériennes au sens strict, le cdH défend :

Le maintien en dehors de toute exploitation préférentielle des pistes de dépannage 02, 07 et 20 qui n’ont pas été construites en vue d’absorber un trafic important ;

Le maintien de l’emploi préférentiel de la meilleure piste, la 25R, avec une limite de vent arrière supérieure à 7 noeuds, avec une définition exhaustive des rafales de vent ainsi que de leur mode de calcul ;

L’interdiction de nouvelles procédures aériennes qui concentreraient les survols sur Bruxelles, sa périphérie et le Brabant Wallon ;

La fin de l’utilisation préférentielle partielle de la plus courte piste de décollage 20 le weekend, ainsi que la définition d’une limite de poids au décollage sur cette piste spécifique etmoins bien équipée ;

La réalisation d’un véritable cadastre du bruit dans toutes les zones survolées, sur base d’un réseau performant et étendu de sonomètres ;

La sécurité maximale de toutes les opérations aériennes, avec la création d’une zone de sécurité RESA en bout des pistes 20 et 25 ;

Créer un institut indépendant de contrôle des nuisances aériennes ;

Développer les synergies avec les aéroports régionaux et mettre à l’étude la possibilité de construire un nouvel aéroport national en dehors de toute zone urbaine.

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Commentaires

par Anonyme le Mercredi 26/05/2010 à 09:50

Madame Milquet est la seule à oser tenir tête à la politique flamingante (Madame non). C'est pareil pour les nuisances aériennes que cette politique communautaire fait envoyer délibérément sur la tête des francophones.

Malheureusement, en ce qui concerne le grave problème des nuisances aériennes, les autres groupes politiques francophones ne la suivent pas. De ce fait, elle est non seulement minoritaire devant les élus flamands mais aussi devant ses pairs francophones qui ne « négocient » qu’une amélioration au traitement inhumain auquel nous sommes soumis. Le comble, c’est que les politiques francophones minimisent que les nuisances aériennes sont liées au communautaire. La région flamande nous agresse en nous envoyant les survols d’avions et revendiquera, soyons-en certains, un soi-disant échange. Il est triste que cette Flandre en arrive à cela.

Il faut exiger des politiques francophones de faire savoir, par des communiqués de presse, que les nuisances d’avions au dessus du Brabant wallon sont bien le fait d’une volonté de nuire de par la communauté flamande. Pourquoi ne le disent-ils pas ? Pourquoi le cachent-ils ? Qu’ont-ils à cacher ?

Marie-Claire