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Elections fédérales de juin 2010

Comme lors de chaque échéance électorale, nous nous lançons dans le débat.
Mais nous n'avons pas les forces vives des partis politiques et comme les délais sont très courts, nous devrons nous limiter dans nos démarches.
Néanmoins, nous vous offrons déjà sur ce site un rassemblement d’informations et d’actualités sur les élections fédérales de juin 2010.

Bonne lecture

L'équipe de l’Observatoire indépendant de l’Environnement en Brabant wallon.

Consultez également notre avertissement aux lecteurs et commentateurs.





les élections 2010 dans la presse


Agorati


Charles Michel plaide pour une pension minimum de 1.000 euros en 2015 et 1.200 trois ou quatre ans après

• Les nouvelles des partis francophones • Mardi 01/06/2010 • Version imprimable

Source :

Charles Michel plaide, face au renversement de la pyramide des âges, pour une pension minimum fixée à 1.000 euros par mois pour 2015 et à 1.200 euros dans les trois ou quatre années qui suivront. «Sur 1,6 million de retraités en Belgique, 500.000 touchent une pension inférieure à 1.000 euros par mois. Ce n'est pas décent, le seuil de pauvreté est fixé à 880 euros par mois!,» s'est insurgé le Ministre sortant de la Coopération au développement dans une interview publiée ce samedi dans «La Dernière Heure.» «C'est un coup de gueule que je veux passer... Dans la campagne actuelle, on ne parle pas suffisamment d'un enjeu extrêmement important qui nous concerne tous: les pensions,» a déclaré la tête de liste MR en Brabant wallon.  Pour Charles Michel, les dispositions prises récemment pour augmenter la pension ne sont que des «mesurettes insuffisantes.» Des mesurettes qui «ne touchent pas à l'architecture des pensions, à la mécanique globale. Le seul élément positif, mais insuffisant, c'est le principe du fonds de vieillissement décidé par le Ministre des Finances Didier Reynders, et le Ministre du Budget (Johan Vande Lanotte, SPA) sous l'ère Guy Verhofstadt. Or ce fonds n'est plus alimenté!,» a encore dit le Ministre.  «Dans notre système, ce sont les personnes actives qui paient les retraites. Or la pyramide des âges est en train de s'inverser. Il y a de plus en plus de pensionnés qui vivent de plus en plus longtemps. Mais, en même temps, le nombre d'actifs se réduit. Notre mécanisme de pensions est en train de se gripper...et ce constat, il est connu depuis 15 ans. Un laps de temps au cours duquel il y a eu sept ministres socialistes des pensions... Aucun n'a enclenché de mécanique de décision ! On a bien eu des colloques, des conférences. Mais il n'y a même pas eu le début d'une proposition de solution,» a-t-il constaté. Charles Michel plaide également pour que le taux de remplacement, comme le préconise le MR, passe à 60% voire à 70% alors que la pension équivaut aujourd'hui à 40% du dernier salaire. Le Ministre a formulé 7 propositions :

Accroître le taux d'activité: créer les emplois qui permettront de payer les pensions légales (le premier pilier des pensions). "Selon le Bureau du plan, il y a la possibilité de créer au minimum 150.000 emplois avant 2015 !" Deux idées pour cela. Premièrement, supprimer les cotisations patronales sur les trois premiers emplois créés dans les PME. Coût 68 millions d'euros. Deuxièmement, favoriser une politique de formation ciblée sur les métiers en pénurie, soit «50.000 emplois inoccupés.»

Finaliser la suppression de la cotisation de solidarité (de 40 euros par mois) prélevée sur les pensions.

Libérer le travail des pensionnés: «Autoriser le cumul entre les revenus du travail et de la pension.» Si des retraités dépassent un certain plafond de revenus, ils perdent le droit à leur pension. Charles Michel veut supprimer ces plafonds.

Revaloriser le bonus pension. Celui-ci vise à inciter les gens à travailler plus vieux. «Chaque jour de travail presté au-delà de 62 ans représente un bonus de 2 euros pour la pension. On pourrait revaloriser ce principe à trois ou quatre euros par jour.»

Finaliser le rattrapage des pensions entre indépendants et salariés (écart moyen de 40 euros par mois). Coût: 110 millions d'euros.

Généraliser la pension complémentaire (le deuxième pilier des pensions). Tout le monde doit pouvoir en profiter.

Continuer à favoriser la pension individuelle (le troisième pilier des pensions) en augmentant la déductibilité fiscale. «Je précise que les deux premiers piliers doivent suffire à assurer une pension décente - un minimum de 1.000 ou 1.200 euros par mois. Mais le MR est un peu seul sur ce thème...,» a conclu Charles Michel.  

Celui-ci voit dans cette «architecture» une vision économique globale pour assurer la pérennité des pensions et souhaite la création d'un «grand ministère du développement économique et des pensions.»  

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