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Alors que le Salon de l'Auto 2011 vient de fermer ses portes, le Secrétaire d'Etat à la fiscalité environnementale, Bernard Clerfayt, propose dans une interview parue dans la Libre Belgique d'étendre le mécanisme du prêt vert aux voitures à faibles émissions de CO2 et aux voitures électriques. Pour rappel, le prêt vert est une mesure qui a pour objectif d'aider les ménages qui ne sont pas en mesure d'avancer la mise de départ pour des investissements économiseurs d'énergie tels que l'isolation du toit, l'acquisition d'une chaudière plus performante ou encore l'installation de doubles vitrages. Une bonification de 1,5% (réduction d'intérêts) est octroyée pour chaque prêt conclu par une personne physique entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2011 auprès d'une banque, afin d'investir pour des économies d'énergie. Le solde restant d'intérêts payés bénéficie en outre d'une réduction d'impôt de 40%. «Le prêt vert fonctionne bien dans son volet logement», explique Bernard Clerfayt. «C'est un très bon instrument qui n'est pas cher et qui est efficace. Or, beaucoup de gens trouvent que les véhicules électriques et les autres voitures qui émettent peu de CO2 ne sont pas accessibles à tous. L'extension du prêt vert aux voitures permettrait de corriger le tir». Cette mesure viendrait en complément de l'arsenal éco-fiscal octroyé aux voitures propres. Cette proposition vient donc s'ajouter aux réductions sur facture de 3 et 15% à l'achat d'une voiture émettant moins de 115g de CO2/km ou émettant moins de 105g de CO2/km. Il en va de même pour la réduction d'impôt de 30% à l'achat d'une voiture électrique. D'un point de vue environnemental, Bernard Clerfayt explique que «l'extension du prêt vert renforcera des mesures fédérales qui ont déjà prouvé leur efficacité. En effet, les véhicules émettant moins de 115g représentent désormais 37% du parc automobile belge. La Belgique est championne d'Europe ! Les émissions moyennes de CO2 ont chuté drastiquement en deux ans grâce à cela.» De plus, cette mesure est faisable dans le cadre budgétaire actuel. Selon les prévisions, cela coûtera environ 11 millions d'euros par an, soit un montant réaliste, même dans le cadre de l'élaboration d'un budget de crise. Enfin, Bernard Clerfayt s'accorde avec la FEB qui a récemment réclamé la hausse (de 120% à 150%) de la déductibilité sur les véhicules de société électriques ou émettant moins de 1g de CO2/km. «On pourrait donner une réponse favorable : l'impact budgétaire sera également assez faible si on reporte le coût sur les véhicules les plus polluants.», conclut-il
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