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Didier Reynders, Président du Mouvement Réformateur, est «optimiste et déterminé» face aux négociations communautaires qui s'annoncent, veut un renforcement du pouvoir fédéral dans certains domaines, et a renouvelé sa volonté  de donner la priorité aux problèmes socio-économiques, de garantir la sécurité des citoyens en combattant l'impunité. Le Président des Réformateurs a notamment plaidé pour l'instauration d'une circonscription électorale fédérale, et, dans l'expectative des futures négociations communautaires, il s'est dit «optimiste et déterminé à fixer ce que l'on veut encore faire ensemble.» «J'accepterai de négocier avec Bart De Wever (le Président de la NV-A) ou d'autres séparatistes si les élections aboutissent à cela, mais je ferai respecter la dignité des Francophones,» a indiqué en substance Didier Reynders à l'occasion du premier «Face à Face» politique de la campagne électorale qui l'opposait à Elio Di Rupo, Président du PS. Un débat qui s'est, par ailleurs, déroulé dans un climat serein. Les deux leaders ont partagé le point de vue selon lequel il fallait attendre les résultats du 13 juin en espérant que des personnes raisonnables seront en face d'eux pour trouver une solution et enfin s'occuper des problèmes sociaux et économiques. Pour Didier Reynders, la priorité des priorités, c'est l'emploi et les investissements. «Il faut aider ceux qui créent de l'activité et qui travaillent et ne pas laisser filer le déficit public, en faisant des choix, en passant par une diminution des charges, qui ne se fassent pas au détriment des malades chroniques ou des handicapés par exemple. Il faut aussi restaurer le rôle de l'Etat dans ce qu'il a de plus essentiel,» a dit le Président du MR. Les deux Présidents se sont montrés rassurants sur le financement des pensions et ont dit accorder aussi une priorité à la lutte contre l'insécurité, par une présence policière renforcée dans les rues notamment et en faisant avancer une réforme de la Justice qui n'avance pas.   Pointant l'échec de la réforme de la Justice, Didier Reynders a rappelé que Jean-Pierre Malmendier, le fondateur de l'association «Marc et Corinne», avait lancé une pétition en faveur des victimes et notamment des peines incompressibles. Malgré plus d'un million de signatures, cette pétition reste jusqu'ici ignorée par les autres grands partis.

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