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Elections fédérales de juin 2010

Comme lors de chaque échéance électorale, nous nous lançons dans le débat.
Mais nous n'avons pas les forces vives des partis politiques et comme les délais sont très courts, nous devrons nous limiter dans nos démarches.
Néanmoins, nous vous offrons déjà sur ce site un rassemblement d’informations et d’actualités sur les élections fédérales de juin 2010.

Bonne lecture

L'équipe de l’Observatoire indépendant de l’Environnement en Brabant wallon.

Consultez également notre avertissement aux lecteurs et commentateurs.





les élections 2010 dans la presse


Agorati


Didier Reynders en appelle au sens des responsabilités

• Les nouvelles des partis francophones • Mercredi 22/12/2010 • Version imprimable

Source :

La Belgique n'a d'autre choix que de prendre rapidement des mesures d'économie si elle veut éviter sous peu des problèmes similaires à ceux que connaît aujourd'hui l'Irlande, «car je suis sûr que les spéculateurs vont s'attaquer d'ici trois mois à la Belgique si des mesures ne sont pas prises par l'actuel gouvernement, ou un nouveau gouvernement,»  a déclaré le Vice-Premier Ministre, Ministre des Finances et Président du MR, Didier Reynders, qui était mardi soir l'invité de l'émission «Le Grand Direct» de RTL-TVI. «Il y a 3 éléments à prendre en compte. La stabilité économique est plutôt bonne et je suis très heureux que tout le monde le souligne. Ensuite, il y a l'instabilité politique. C'est ça que les observateurs constatent. Dernier élément: il va falloir prendre des mesures. Soit par le nouveau gouvernement s'il est bientôt en place, soit par l'ancien gouvernement et ce dès le début de 2011. Et je suis sûr que des spéculateurs s'attaqueront à la Belgique si ces mesures ne sont pas prises début 2011,» a-t-il expliqué. «Plus le pays attendra pour prendre des mesures, plus celles-ci devront être 'dures', mais il est possible de réaliser un peu moins de deux milliards d'économies rapidement... ce n''est pas léger, mais ça peut être indolore,» a poursuivi Didier Reynders. Et d'ajouter qu'«on va battre le record de la durée d'une Belgique sans gouvernement. Petit à petit, les citoyens sont inquiets, surtout quand on regarde la situation économique d'autres pays européens. Plus les mois passent, plus il faudra prendre des mesures de rigueur au niveau économique et elles frapperont les petits en premier. Et si la Belgique ne démontre pas qu'elle peut faire aussi bien en 2011 qu'en 2010, on va avoir des problèmes. Chacun doit maintenant prendre ses responsabilités. Des tas de réformes sont nécessaires.» Quant au bilan de sa Présidence qu'il quittera le 14 février prochain, quand son successeur sera élu, Didier Reynders a estimé que «c'est aux militants de le dresser, pas à moi.» «Ce qui est important désormais, c'est que tout le monde au sein du mouvement aille dans la même direction. En ce qui me concerne, tout ce que je peux dire est que je porte la responsabilité tant des succès que des défaites. Désormais le MR a besoin d'être porté par d'autres personnes. Mais ce n'est pas à moi à désigner un successeur. Je pense qu'on a un grand nombre de personnalités aptes à assumer ce poste,» a-t-il expliqué.  «Ce que j'ai vécu ces dernières années, ce sont des moments très forts. La victoire de 2007. La crise financière. Mais quand on en vient à une division interne, il y a des limites au supportable, mais je n'ai pas perdu l'envie de faire de la politique,» a encore confié Didier Reynders. Evoquant les négociations en cours, Didier Reynders a indiqué que si le Mouvement Réformateur était autour de la table, «plutôt que de laisser arracher des lambeaux du fédéral, nous aurions demandé ce qu'on aurait pu construire ensemble au fédéral. Nous aurions donc pris le chemin inverse.» «Au lieu de voir ce dont on ne veut plus au fédéral, j'aurais d'abord essayé de savoir ce que l'on souhaitait garder et faire ensemble au fédéral. Et ce qui me frappe aussi, c'est qu'on ne connait toujours aucune demande des partis francophones. On n'entend parler que des exigences de Bart De Wever. Je peux vous confirmer que dans mon parti, on a aussi des demandes, notamment en ce qui concerne les bourgmestres non-nommés de la périphérie,» a-t-il expliqué.

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