Source : MR > Bienvenue sur le site du Mouvement Réformateur
«Le nationalisme est imbuvable par sa dimension de stigmatisation et de victimisation,» a déclaré, ce jeudi, Charles Michel en rappelant qu'il avait été «un des premiers responsables politiques à dire que des majorités politiques étaient mathématiquement possibles sans la N-VA.» Dans une interview à «La Libre Belgique» ainsi que sur les antennes de la RTBf, où il était l'invité de «Matin première,» le Président du Mouvement Réformateur a rappelé la position de la N-VA en tant que premier parti de Flandre que les autres partis flamands tiennent à avoir dans le prochain gouvernement.
«Comme président de parti, il est normal d'avoir les contacts utiles pour faire progresser nos idées et de travailler avec tout le monde à l'exception du Vlaams Belang, pour cela, il faut être à la table de négociation. Le formateur va prendre l'initiative de réunir les partis. Nous nous rendrons à ces réunions sans exclusive,» a expliqué Charles Michel. Le Président réformateur a aussi tenu à indiquer qu'il n'y avait pas eu de relation privilégiée avec la N-VA. «Il y a eu dans le cadre du travail parlementaire des contacts avec tous les partis, notamment la N-VA, et cela nous a notamment permis d'éviter la régionalisation du parcours d'intégration en matière d'asile et d'immigration sur le regroupement familial. C'est donc très positif. Ces contacts avec la N-VA ont été positifs pour les francophones! Le MR a obtenu que la N-VA renonce à certaines exigences,» a-t-il constaté. «Nous allons continuer sans aucune alliance privilégiée avec la N-VA à défendre nos propositions sur le plan francophone et sur le plan libéral du point de vue socio-économique. Ce débat, nous allons le mener à la fois au Parlement avec Daniel Bacquelaine, au gouvernement avec Didier Reynders et dans le cadre du processus de formation gouvernemental. C'est une position claire, nette et précise,» a encore indiqué Charles Michel. Et d'ajouter qu'il est «clair que l'ensemble des dirigeants du MR sont directement associés aux négociations. Je travaille en permanence au dialogue, à la continuité entre nous. J'ai été élu pour cela, je mets mes engagements en application...quand le formateur va déposer ses propositions, avec Gérard Deprez, avec Olivier Maingain, avec Didier Reynders, avec Willy Borsus, nous examinerons ces documents sereinement. Je ne veux pas, à l'avance, prendre attitude dans un sens ou l'autre. L'analyse de la note interviendra bien à l'intérieur des instances du MR.» Charles Michel a aussi tenu à rappeler que les partis qui constituent le MR vont «se concerter pour trouver une position commune. On a un seul programme électoral sur le plan francophone et socio-économique. On fera une analyse et nous nous examinerons d'une seule voix.»
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