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Elections fédérales de juin 2010

Comme lors de chaque échéance électorale, nous nous lançons dans le débat.
Mais nous n'avons pas les forces vives des partis politiques et comme les délais sont très courts, nous devrons nous limiter dans nos démarches.
Néanmoins, nous vous offrons déjà sur ce site un rassemblement d’informations et d’actualités sur les élections fédérales de juin 2010.

Bonne lecture

L'équipe de l’Observatoire indépendant de l’Environnement en Brabant wallon.

Consultez également notre avertissement aux lecteurs et commentateurs.





les élections 2010 dans la presse


Agorati


Charles Michel: "Le conservatisme de la gauche francophone cause le blocage socio-économique!"

• Les nouvelles des partis francophones • Mardi 14/06/2011 • Version imprimable

Source :

Charles Michel, Président du Mouvement Réformateur, a rendu ce mardi le conservatisme de la gauche francophone responsable du blocage socio-économique, de l'immobilisme, et la N-VA du blocage communautaire. Il a réitéré son plaidoyer en faveur d'un programme libéral pour le futur gouvernement et de la suppression du plafond des revenus pour les pensionnés. «Si l'intransigeance de la N-VA est à l'origine du blocage dans le dossier communautaire depuis, le conservatisme de la gauche francophone cause le blocage socio-économique, car elle empêche de réduire les impôts pour les bas et les moyens salaires, et de réformer le chômage et les retraites, de supprimer les plafonds de revenus pour les retraités» a-t-il déclaré dans une interview au quotidien «Le Soir».

«La gauche francophone donne le sentiment que tous ces sujets sont tabous, qu'on ne peut en débattre. Cela crée l'image de l'immobilisme francophone,» a précisé Charles Michel. Répétant que le programme du prochain  gouvernement devait être libéral, le Président du MR a contesté le fait que le Président du PS, Elio Di Rupo, serait devenu le porte-parole de tous les francophones. «Je veux rappeler que la position du MR qui apparaît peut-être comme minoritaire au niveau francophone est en fait majoritaire au niveau fédéral» a expliqué Charles Michel.   Et le Président du MR d'appeler à l'ouverture d'un débat sur les dépenses publiques: «On vit vraiment au-dessus de nos moyens. C'est irresponsable de continuer comme ça...je veux être capable de parler rigueur, vérité, sincérité. Et oui, là dessus, nos positions sont très différentes du PS». Charles Michel a aussi renouvelé dans cette interview son plaidoyer pour une coalition de centre-droit: «Je regarde simplement la composition du Parlement : il n'est pas à gauche ! Oui, en Wallonie, on a une majorité de centre gauche. Mais ce n'est pas le cas à Bruxelles et en Flandre. Donc, clairement, comme j'ai commencé à le dire la semaine dernière, le programme de gouvernement devra être libéral. D'ailleurs, c'est ce qui s'est passé en affaires courantes. Ce gouvernement-là n'est pas de gauche. Et le suffrage universel a livré un résultat clair, qui n'est pas à gauche. Je veux juste le rappeler, c'est très important. Ces derniers temps, des dossiers majeurs en matière de justice, de sécurité, les peines incompressibles n'ont pas pu passer parce que l'accord du gouvernement Leterme, avec le PS, a rendu ça impossible». Le Président du MR a aussi précisé les intentions du Mouvement à propos des revenus des pensionnés: «Le MR veut autoriser les retraités à travailler plus s'ils le souhaitent. À l'heure actuelle, les plus de 65 ans sont soumis à un plafond de revenus. Nous voulons le supprimer, pour celles et ceux qui le souhaitent, bien sûr. C'est fondamental pour la liberté des travailleurs, cela mettrait fin à une absurdité économique, et c'est une manière de montrer que la prochaine réforme à entreprendre, c'est celle des retraites!».

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