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Nous fêtons ce dimanche 9 mai comme chaque année la Fête des Mères, sans aucun doute la plus belle de toutes celles de tous les calendriers. La Fête des Mères demeure, avec la Fête des Pères que nous célèbrerons bientôt, celle de l'hommage à l'amour, au courage de celles qui ont fait le don de soi, de celles qui nous ont donné le cadeau suprême de la vie. Femmes au foyer, chefs d'entreprises, femmes engagées dans des carrières professionnelles, ouvrières, n'oublions pas en ce jour qu'elles cumulent toutes ces charges, tout ce travail, toutes ces corvées avec la responsabilité d'élever les enfants qu'elles ont mis au monde. Quelqu'un a dit un jour que si les hommes avaient dû accoucher, la terre serait depuis longtemps dépeuplée. On ne le saura évidemment jamais. Nous aurons de toute façon ce dimanche une attention, une prévenance encore plus grande pour celles que nous devons respecter et aimer tous les autres jours de l'année, celles dont le nom, «maman», est compris dans le monde entier, presque sans distinction de langue. Mais être maman c'est aussi affronter, bien sûr, les défis, les épreuves, au quotidien. Nous ne résistons pas à reproduire encore une fois sur votre site ce «poème» anonyme glané sur internet qui reflète bien cette réalité. Il est simple comme l'amour d'une mère :   «Maman farine dans la cuisine, Maman histoires quand vient le soir, Maman bisous quand tout est doux, Maman tambour les mauvais jours, Maman gâteaux pour les bobos, Maman championne de téléphone, Maman régime et cours de gym! Ma maman à moi, tu es tout à la fois, et je t'aime comme ça!»   D'où nous vient donc cette attachante coutume ? Dans presque tous les pays du monde, les mamans sont honorées d'une attention toute particulière. Evidemment, cela ne se produit pas de la même manière ni au même moment. Aux prémices de notre histoire, nous trouvons déjà, auprès des expressions primitives de l'art humain, des représentations de la femme-mère originelle, vénérée pour des pouvoirs secrets qu'on lui attribuait. Dans la Grèce Antique, les historiens ont décelé dans les rites printaniers de Rhea, la Mère des Divinités, la trace d'une célébration particulière en l'honneur des mamans. En Belgique, la Fête des Mères se tient généralement le second dimanche du mois de mai. L'origine de cette célébration est connue avec une absolue certitude: ayant perdu sa mère le second dimanche du mois de mai 1906, une Américaine nommée Anna M. Jarvis entreprend une démarche auprès des autorités cléricales de son Etat, la Virginie Occidentale, pour célébrer un service religieux en l'honneur de toutes les mamans lors du second dimanche du mois. L'année suivante, la première Fête des Mères sous la forme que nous connaissons aujourd'hui est célébrée à Grafton, lieu de naissance d'Anna Jarvis. Sa campagne semble émouvoir la population, car l'usage s'implante bien vite dans le reste de la Virginie. En 1914, le président des Etats-Unis Woodrow Wilson institue le second dimanche de mai comme journée de fête officielle en l'honneur de toutes les mamans. Depuis, cette coutume d'origine américaine a été calquée dans bon nombre d'autres nations, notamment le Danemark, la Finlande, l'Italie, la Turquie, l'Australie et la Belgique bien entendu. Cet emprunt a été encouragé en nos contrées catholiques pas les autorités religieuses, car le mois de mai n'est-il pas aussi celui de Marie? La Fête des Mères n'a pas toujours lieu le même jour. Même en Belgique, des disparités existent. En région anversoise, par exemple, les mamans sont souvent à la fête le 15 août, jour de l'Assomption de la Vierge Marie. En Angleterre, une tradition remontant au quinzième siècle lui préfère le quatrième dimanche du printemps. Ce pays célébrait déjà dans les années 1600  le «Mothering Sunday,» jour en l'honneur des mères. A cette époque, les pauvres étaient servants et habitaient souvent chez leur maître. En ce jour, ils avaient droit à un jour de congé pour le passer chez eux avec leur mère. C'était l'occasion de déguster un gâteau spécial, le «Mothering cake.» Mai ouvre tout grand son cœur, et c'est aux Mères qu'il fait honneur. Chaque femme devenue maman aspire bien sûr à un monde meilleur pour ses enfants. En ce jour de la Fête des mères, le MR rappelle ses revendications en faveur des mamans et des enfants : davantage de places pour nos enfants dans les crêches; une école de devoirs dans chaque quartier; au moins une école d'immersion dans le réseau communal; une antenne d'information et d'accompagnement pour la création d'entreprise par les femmes; un service de garde pour enfants malades; une sécurité renforcée aux abords des écoles. Bonne fête à toutes les mamans!  

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