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Elections fédérales de juin 2010

Comme lors de chaque échéance électorale, nous nous lançons dans le débat.
Mais nous n'avons pas les forces vives des partis politiques et comme les délais sont très courts, nous devrons nous limiter dans nos démarches.
Néanmoins, nous vous offrons déjà sur ce site un rassemblement d’informations et d’actualités sur les élections fédérales de juin 2010.

Bonne lecture

L'équipe de l’Observatoire indépendant de l’Environnement en Brabant wallon.

Consultez également notre avertissement aux lecteurs et commentateurs.





les élections 2010 dans la presse


Agorati


• Les nouvelles des partis francophones • Jeudi 29/04/2010 • Version imprimable

Source :

Depuis 2004, le paysage universitaire en Communauté française vivait en équilibre sur la base de trois grands pôles dits des Académies Louvain (UCL, FUSL, FUCAM, FUNDP), Wallonie-Europe (Ulg et Gembloux) et Wallonie-Bruxelles (ULB et Umons). Or, suivant les travaux de la table-ronde sur l'avenir de l'enseignement supérieur, initiée en décembre dernier par le Ministre Jean-Claude Marcourt, il a été diffusé un projet de rapport final incluant l'hypothèse de création d'un quatrième pôle académique à... Mons !

« Ce scénario est inquiétant pour l'ULB qui fête ses 175 ans d'activités et qui fait aujourd'hui partie du top mondial avec l'UCL ! » déplore la députée MR Françoise SCHEPMANS. « J'ai interpellé au parlement ce mercredi 28 avril le Ministre pour lui rappeler que cette possibilité aurait pour conséquence de priver cette université bruxelloise de son seul partenaire, l'Umons, et de l'isoler sur un horizon de l'enseignement supérieur où l'avenir est aux synergies, aux collaborations et aux rapprochements », précise-t-elle, «  Que vont devenir ces deux partenaires complémentaires si on ne leur permet plus de mettre en commun les efforts pour atteindre une masse critique et renforcer la recherche scientifique ? C'est bien simple, les problèmes ne manqueront pas puisque, par exemple, l'Umons n'a pas les capacités nécessaires à son développement et l'ULB perdrait l'avantage d'un financement de  la recherche en région wallonne ».   L'hypothèse d'un quatrième pôle académique à Mons serait-elle l'antichambre d'un saupoudrage socialiste et wallon au détriment de Bruxelles ? Pour Françoise SCHEPMANS, « Le Ministre Jean-Claude Marcourt a répondu qu'il ne s'agit que d'une hypothèse, que rien n'a été décidé au gouvernement et qu'il y a encore moins un accord à ce sujet avec son président de parti, Elio Di Rupo. J'aurais préféré qu'il écarte catégoriquement ce scénario puisque ce dernier sera pris en compte comme toute autre proposition dans le rapport final ! Du côté des Ministres bruxellois, c'est le silence radio sur ce dossier, preuve en est que la défense de nos intérêts à la table de l'exécutif de la Communauté française y est passablement nulle ».   La députée bruxelloise ne manquera pas de suivre l'évolution de ce dossier et de défendre un pôle académique fort pour la Région bruxelloise.

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