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Elections fédérales de juin 2010

Comme lors de chaque échéance électorale, nous nous lançons dans le débat.
Mais nous n'avons pas les forces vives des partis politiques et comme les délais sont très courts, nous devrons nous limiter dans nos démarches.
Néanmoins, nous vous offrons déjà sur ce site un rassemblement d’informations et d’actualités sur les élections fédérales de juin 2010.

Bonne lecture

L'équipe de l’Observatoire indépendant de l’Environnement en Brabant wallon.

Consultez également notre avertissement aux lecteurs et commentateurs.





les élections 2010 dans la presse


Agorati


Les Ministres européens des Finances vont tester régulièrement la solidité de leurs banques

• Les nouvelles des partis francophones • Vendredi 01/10/2010 • Version imprimable

Source :

Les Ministres européens des Finances vont à l'avenir vérifier régulièrement la solidité de leurs banques, afin de se prémunir contre des crises comme celle qui avait frappé tous les Etats membres de l'Union européenne en 2008, a annoncé Didier Reynders, Président en exercice du Conseil des Ministres de l'Economie et des Finances (ECOFIN) de l'UE. «Il y a un accord au Conseil sur la nécessité d'organiser des tests de résistance réguliers et de publier tous les éléments des tests dans le futur pour les banques,» a déclaré jeudi soir le Vice-Premier Ministre et Ministre des Finances MR au cours d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion informelle des Ministres de l'Economie et des Finances des Vingt-sept au Palais d'Egmont, à Bruxelles, dans le cadre de la Présidence belge de l'UE. Les autorités européennes imposeront donc à l'avenir des tests de résistance réguliers au secteur bancaire et en publieront les résultats. Elles renouvelleront ainsi l'exercice qui avait été fait en juillet, plusieurs mois après le succès d'un exercice similaire aux Etats-Unis. L'UE avait publié cet été les résultats d'une première vague de tests de résistance qui ont permis de rassurer les marchés quant à la solidité de la plupart des banques européennes. Les Européens avaient cependant longuement hésité à conduire de tels tests. Ils s'étaient surtout montrés réticents à les publier, de peur d'amplifier la panique sur les marchés. Mais l''exercice s'était toutefois révélé positif pour la confiance dans le secteur bancaire. «Ce n'est pas seulement un exercice, ça doit être un exercice régulier avec une publication des résultats,» a insisté Didier Reynders.   Et le Ministre d'expliquer que les tests de résistance ont pour but d'examiner la solidité du bilan des banques en les soumettant à divers scénarios de crise. Pour le Commissaire européen aux Affaires économiques, le Finlandais Olli Rehn, avec lequel Didier Reynders s'est entretenu, les tests devront être «conduits avec une transparence totale pour avoir leur plein impact,» soulignant leur importance «pour restaurer la confiance dans le secteur bancaire en Europe et dans sa résistance» et indiquant que l'UE avait besoin «d'harmoniser davantage la méthodologie et la façon de conduire ces tests et peut-être choisir un meilleur moment qu'un vendredi soir de juillet pour les publier.» Cette volonté de vérifier la solidité des banques intervient précisément alors que le Gouvernement de la République d'Irlande vient d'annoncer un déficit exorbitant de 32% de son Produit Intérieur Brut (PIB), conséquence du sauvetage de l'Anglo-Irish Bank dont le coût a été révisé en forte hausse à quelque 30 milliards d'euros. Le Gouvernement irlandais a toutefois maintenu son engagement de revenir sous 3% du PIB en 2014. Mais voilà en attendant un problème majeur qui vient s'ajouter à ceux éprouvés par la Grèce, le Portugal et l'Espagne. Didier Reynders a évoqué cette situation avec, notamment, Jean-Claude Trichet, Président de la Banque Centrale européenne, Jean-Claude Juncker, le Président luxembourgeois de l'Eurogroupe, ainsi qu'avec Dominique Strauss-Kahn, le Directeur général du Fonds Monétaire International (FMI). Ce dernier a estimé, comme Jean-Claude Juncker, que l'Irlande n'aurait pas besoin du Fonds de Stabilisation Européen (FSE), mis en place au printemps pour parer à tout risque de contagion de la crise grecque au reste de la zone euro.   Le Directeur du FSE, Klaus Regling, a aussi écarté une intervention en faveur de l'Irlande, expliquant que «le dispositif est pleinement opérationnel et nous sommes prêts, mais il ne devrait pas être utilisé.» Didier Reynders a souligné de son côté que «pour qu'il y ait un jour une quelconque intervention, il faudrait qu'il y ait une demande... Si un Etat peut s'en sortir seul, on a tendance à soutenir cette stratégie.»

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