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Elections fédérales de juin 2010

Comme lors de chaque échéance électorale, nous nous lançons dans le débat.
Mais nous n'avons pas les forces vives des partis politiques et comme les délais sont très courts, nous devrons nous limiter dans nos démarches.
Néanmoins, nous vous offrons déjà sur ce site un rassemblement d’informations et d’actualités sur les élections fédérales de juin 2010.

Bonne lecture

L'équipe de l’Observatoire indépendant de l’Environnement en Brabant wallon.

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les élections 2010 dans la presse


Agorati


Dette: la Belgique dans une situation plus favorable en 2011 qu'en 2006, annonce Didier Reynders

• Les nouvelles des partis francophones • Lundi 18/04/2011 • Version imprimable

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La Belgique est aujourd'hui dans une situation plus favorable en matière de dette qu'il y a cinq ans, a annoncé, ce dimanche, Didier Reynders, à la suite de la présentation par le Fonds monétaire international (FMI), ce week-end, de chiffres «encourageants» sur la réduction des déficits publics et de l'endettement dans la zone euro en général et pour notre pays en particulier. «En ce qui concerne la dette, la Belgique se retrouve en 2011 dans une situation plus favorable qu'en 2006, avant la crise financière,» a indiqué, à l'agence BELGA, le Vice-Premier Ministre et Ministre des Finances, qui participait à Washington aux réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale.

«Nous sommes plus solides que voici cinq ans, la Belgique se situe désormais dans une situation plus favorable que la moyenne de la zone euro, dans une position proche de celle de la France et de l'Allemagne et nettement plus confortable que celle de pays comme le Japon, dont la dette atteint les 200% du Produit intérieur brut (PIB), les Etats-Unis et la Grande-Bretagne,» a encore expliqué le grand argentier belge. Au cours des dernières années, la dette de la France et de l'Allemagne ont fortement cru, alors que celle de la Belgique - traditionnellement très endettée - diminuait d'une quarantaine de points par rapport au PIB. «Les chiffres du FMI ne varient guère de ceux présentés par le gouvernement belge ou par l'Union européenne, mais cela fait plaisir de l'entendre venant du FMI,» s'est réjoui Didier Reynders. Le Ministre des Finances a ce bon résultat sur le compte de «la capacité du gouvernement actuel de prendre des décisions.» Le Conseil des ministres a ainsi approuvé, vendredi, le programme de stabilité 2011-2014 ainsi que le programme national de réforme, deux documents destinés à l'Union européenne et qui prévoient une série d'objectifs à atteindre. Le programme de stabilité prévoit ainsi un surplus de 0,2% du PIB en 2015. Pour les autres années, il retient un déficit de 3,6% en 2011, 2,8% en 2012, 1,8% en 2013 et 0,8% en 2014. Le budget 2010 avait été clôturé avec un résultat meilleur que prévu, à savoir un déficit de 3,8%. La dette belge n'a augmenté en 2010 que de 0,6%, soit l'augmentation la moins importante des pays de la zone euro, à l'exception de l'Estonie. Dans ses prévisions, le gouvernement prévoit que le taux d'endettement sera de 88,4% du Produit national brut (PNB) en 2015. Dans le programme précédent, ce taux était fixé à 92,5% pour 2015. Didier Reynders a toutefois insisté sur la nécessité qui s'imposera au futur gouvernement de «mener des réformes» lors des prochaines années. Le Ministre a aussi indiqué qu'il fallait s'attendre à la fusion dans les prochaines années du G20 Finances et du Comité monétaire et financier international (CMFI), instance qui détermine les orientations politiques du FMI.  C'est l'un des conclusions des nombreuses réunions qui se sont tenues, ce week-end, à Washington en marge des assemblées de printemps du FMI et de la Banque mondiale. Jeudi, s'est ainsi tenu un G8 élargi aux pays du Moyen-Orient en début d'après-midi, un G7 avec les gouverneurs des banques centrales en fin de journée, puis un dîner de travail du G20. Pour des raisons pratiques, comme la multiplication de ces forums, on s'achemine vers la fusion du G20 Finances et du CMFI au cours des prochaines années. Le G20 Finances, actuellement présidé par la France, rassemble les grands argentiers des pays riches et émergents. Le CMFI est l'instance dirigeante du Fonds monétaire international et compte 24 membres. Il est chargé de définir les grandes orientations du FMI au nom des 187 Etats membres. La Belgique y siège, mais est prête à former une constituante commune avec les Pays-Bas pour céder un siège à un des pays émergents qui y est candidat

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