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Elections fédérales de juin 2010

Comme lors de chaque échéance électorale, nous nous lançons dans le débat.
Mais nous n'avons pas les forces vives des partis politiques et comme les délais sont très courts, nous devrons nous limiter dans nos démarches.
Néanmoins, nous vous offrons déjà sur ce site un rassemblement d’informations et d’actualités sur les élections fédérales de juin 2010.

Bonne lecture

L'équipe de l’Observatoire indépendant de l’Environnement en Brabant wallon.

Consultez également notre avertissement aux lecteurs et commentateurs.





les élections 2010 dans la presse


Agorati


Charles Michel considère la fixation d’une échéance par Jan Jambon comme «un signe de nervosité»

• Les nouvelles des partis francophones • Samedi 05/03/2011 • Version imprimable

Source :

La déclaration de Jan Jambon, Chef de groupe de la N-VA à la Chambre et membre de la direction du parti nationaliste flamand, fixant à fin avril l'échéance pour qu'un accord gouvernemental soit trouvé, «s'apparente à de la nervosité,» a déclaré samedi à l'agence BELGA Charles Michel, Président du Mouvement Réformateur.

«Même si nous sommes d'avis qu'après huit mois il est temps d'aller vers des situations qui permettraient de prendre un certain nombre de mesures socio-économiques nécessaires, nous ne pouvons accepter de telles pressions,» a-t-il expliqué. Et Charles Michel d'ajouter : «Celui qui met la pression doit se sentir nerveux.» Le Président du MR a aussi estimé que le budget peut pour l'instant être discuté par le gouvernement en affaires courantes, «même si une réforme de l'Etat est nécessaire afin de soutenir le cadre budgétaire défini sur le plan européen.» «Ou bien un accord sur la réforme de l'Etat, BHV et Bruxelles est trouvé endéans les deux mois, ou bien nous quittons la table des négociations,» avait indiqué samedi Jan Jambon dans les journaux Gazet van Antwerpen et Het Belang van Limburg. Jan Jambon indiquait également qu'un gouvernement de plein exercice devait être constitué pour que le budget puisse être introduit fin avril auprès des institutions européennes. De son côté, Didier Reynders, qui vient de terminer sa mission d'informateur royal, a déclaré dans une interview à La Libre Belgique «qu'aucune réforme de l'Etat n'est possible si PS et N-VA n'acceptent pas, à un moment donné, de dire quels seront les partenaires.»  a indiqué Didier Reynders dans une interview parue samedi dans La Libre Belgique. «Les gens ne vont jamais accepter d'aller au bout d'un compromis sans cela,» selon le Vice-Premier Ministre et Ministre des Finances.

Didier Reynders s'est dit optimiste quant à la désignation d'un formateur tout en y mettant un bémol: «Mais pour cela, il faut que les deux partis (PS et N-VA, ndlr) se mettent d'accord sur les partenaires.» «Pour moi, les partenaires peuvent être à neuf. Mais si, dans les neuf, certains disent qu'à neuf, ils ne sont pas à l'aise... Cela posera un problème. Dites-moi quand on a fait une réforme de l'Etat autrement qu'autour soit d'un formateur, soit d'un Premier Ministre? Comment voulez-vous que des partis, au moins le noyau, s'engagent dans une réforme de l'Etat sans savoir qui va être au gouvernement?,» a-t-il demandé. «Croire que l'on va aboutir à une vraie réforme sans savoir à un moment donné quels sont les partis qui seront dans la coalition, c'est impossible. Il faut donc un formateur assez vite,» a conclu Didier Reynders.

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