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Elections fédérales de juin 2010

Comme lors de chaque échéance électorale, nous nous lançons dans le débat.
Mais nous n'avons pas les forces vives des partis politiques et comme les délais sont très courts, nous devrons nous limiter dans nos démarches.
Néanmoins, nous vous offrons déjà sur ce site un rassemblement d’informations et d’actualités sur les élections fédérales de juin 2010.

Bonne lecture

L'équipe de l’Observatoire indépendant de l’Environnement en Brabant wallon.

Consultez également notre avertissement aux lecteurs et commentateurs.





les élections 2010 dans la presse


Agorati


Catastrophe ferroviaire de Buizingen: «Un rapport cinglant et très sévère pour la situation belge»

• Les nouvelles des partis francophones • Jeudi 21/10/2010 • Version imprimable

Source :

C'est un rapport très critique vis-à-vis des patrons de la SNCB et des responsables politiques que les experts chargés d'enquêter sur la sécurité du rail à la suite de la catastrophe de Buizingen ont présenté ce mercredi en Commission spéciale de la Chambre. Le Sénateur MR François Bellot, Chef de Groupe MR au Sénat et ancien Président de la Commission sécurité du rail créée par le Parlement au lendemain de la catastrophe de Buizingen qui avait fait dix-neuf morts, n'est pas surpris et n'hésite pas à qualifier ce dernier rapport de «cinglant pour la situation belge.» Il rappelle dans un chat avec les lecteurs du «Soir» que son équipe avait, à l'époque, demandé 3 rapports: «Un à la Cour des Comptes pour les aspects financiers, un à l'organisme européen pour l'analyse comparative des accidents avec étrangers et un sur la situation belge. Le rapport est cinglant et très sévère pour la situation belge,» a-t-il commenté. Pour François Bellot, dans la situation actuelle, et en tout état de cause «le rail belge est dangereux. En tous les cas plus dangereux que les réseaux voisins. Le rapport le dit. Le niveau de risque augmente d'année en année sur le réseau belge.» Et d'ajouter qu'à la SNCB, «la culture de la sécurité est totalement inexistante, le changement qui doit être opéré est clair...» L'année dernière, quelque 97 feux rouges ont été brûlés sur le réseau belge, soit proportionnellement 10 à 15 fois plus qu'en France, a encore constaté François Bellot. «Comme dans tout déplacement, le risque zéro n'existe pas. Depuis la SNCB, en plusieurs dizaines d'années, il y a eu 180 morts à déplorer dans des accidents de train. Sur le même temps 32.000 morts sur les routes,» a ajouté le Sénateur MR. Pour remédier à la situation, François Bellot préconise la mise en place d'un «groupe de très haut niveau avec des pouvoirs importants, comprenant: le ou la ministre, les patrons de la SNCB, les organisations syndicales et qu'on ne me parle plus de guerre des syndicats car ils ont aussi une part importante de responsabilité dans cette culture abominable de la SNCB et les représentants des navetteurs qui finalement sont les premiers concernés. Et chacune des 4 branches doit avoir les mêmes pouvoirs.» Enfin, parmi de nombreux autres sujets, François Bellot a aussi rappelé, à la suite des grèves qui ont paralysé le rail lundi et mardi, prenant en otages des milliers de navetteurs, la nécessité de mettre en place un service minimum, comme le MR le réclame d'ailleurs depuis de nombreuses années: «Des dispositions sur le service minimum ou la continuité du service public existent quasiment dans tous les pays. Le système qui me paraît le plus adéquat est le système italien: interdiction de grève dans les heures de pointe sous peine de poursuite pénale! Quand le contribuable belge paie 3 milliards d'euros par an de subsides, soit 2 milliards de fb par semaine, il est en droit d'attendre le service public!»

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