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En 3 semaines, la SNCB a été victime de 4 mouvements de grèves. Aujourd'hui, c'est un nouveau mouvement de grogne surprise, parti du Hainaut, qui perturbe le trafic ferroviaire. C'est indigne d'un service public qui prend les navetteurs en otage. «Le droit de faire grève a comme corollaire le droit de ne pas faire grève. Cela me semble relever d'un élémentaire bon sens. Empêcher les navetteurs de circuler librement, bien souvent pour aller travailler, est inacceptable » affirme Charles Michel, Président du MR qui plaide pour l'instauration d'un service minimum en cas de grève.
A 4 reprises en 3 semaines, le rail belge a surpris les navetteurs bloqués sur un quai de gare. Le 24 mars dernier, il y a eu la journée de grève européenne. La semaine dernière, le 6 avril, un arrêt de travail parti de Charleroi-Sud et de Nivelles a piégé les voyageurs le long de la dorsale wallonne. Une nouvelle action le 8 avril dernier a retardé de nombreux trains. Ce matin, la circulation ferroviaire était totalement interrompue sur les lignes 96 (Bruxelles-Midi-Quévy), 112 (La Louvière-Centre-Charleroi-Sud) et 124 (Bruxelles-Midi-Charleroi-Sud). « Le rail belge perd toute fiabilité aux yeux de ses utilisateurs qui sont à chaque fois pris en otage», estime Charles Michel qui ajoute : « Il est inadmissible que quelques travailleurs mécontents se permettent ainsi d'empêcher la libre circulation d'autres travailleurs qui ne sont en rien responsables des problèmes internes au Groupe SNCB ». Le Président du MR souhaite relancer le débat sur le service minimum : « le MR plaide pour le respect de l'usager en assurant le service minimum en toutes circonstances en cas d'interruption générale des activités due à quelque cause que ce soit ». Le service minimum implique la desserte minimale des lignes aux heures de pointe. Ce service minimum doit être renforcé en période d'examens de manière à ne pas pénaliser les élèves et les étudiants. « Nous ne nions pas le droit de grève, mais nous appelons les syndicats à éviter les grèves sauvages. Nous leur demandons de faire preuve d'imagination en trouvant d'autres moyens d'action qui ne mettent pas en péril le confort des utilisateurs du rail » affirme Charles Michel. Enfin, le MR rappelle aux dirigeants du Groupe SNCB qu'il est de leur devoir d'assurer la paix sociale au sein de l'entreprise publique.
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