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Elections fédérales de juin 2010

Comme lors de chaque échéance électorale, nous nous lançons dans le débat.
Mais nous n'avons pas les forces vives des partis politiques et comme les délais sont très courts, nous devrons nous limiter dans nos démarches.
Néanmoins, nous vous offrons déjà sur ce site un rassemblement d’informations et d’actualités sur les élections fédérales de juin 2010.

Bonne lecture

L'équipe de l’Observatoire indépendant de l’Environnement en Brabant wallon.

Consultez également notre avertissement aux lecteurs et commentateurs.





les élections 2010 dans la presse


Agorati


La Belgique voit arriver avec confiance une Présidence de l’UE qui sera une première à plus d’un titre

• Les nouvelles des partis francophones • Lundi 28/06/2010 • Version imprimable

Source :

Olivier Chastel, Secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, voit arriver avec «confiance» la Présidence belge de l'Union européenne qui débutera ce jeudi 1er juillet pour une durée de six mois, même si celle-ci constituera une première à plus d'un titre. «Tous les indicateurs sont au vert, je suis confiant, certainement,» a confié le Secrétaire d'Etat MR au quotidien gratuit «Metro» en rappelant dans la foulée que cette Présidence aura un important chapitre socio-économique, dans le cadre de la nouvelle gouvernance économique européenne. L'esprit et la lettre du Traité de Lisbonne souffleront bien entendu sur cette Présidence belge. «La Présidence belge tombe à un moment où nous allons devoir concrétiser un certain nombre de réflexions européennes sur une nouvelle architecture financière, une nouvelle supervision et régulation financière. Mais aussi la manière selon laquelle on ne permet plus n'importe quoi sur les marchés financiers européens, la manière avec laquelle on veut taxer les banques, avec laquelle on veut taxer les flux financiers spéculatifs,» a expliqué Olivier Chastel. Et d'expliquer que «tout ça doit se traduire par des législations en codécision avec le Parlement européen, et donc par un accord entre le Conseil que nous représentons pendant six mois et le Parlement. Le tout sous l'impulsion d'Ecofin, qui est présidée par le Ministre des Finances et qui aura la charge de mener les débats. Ecofin sera manifestement la formation du conseil la plus en vue pendant cette Présidence belge tellement l'ambition est grande, mais tellement le besoin pour l'Union est grand.» Le Secrétaire d'Etat souligne encore qu'il sera important à la fois de mieux réguler les flux financiers européens, mais aussi de voir comment on traduit la sortie de la crise et de voir comment, avec d'autres conseils, on coordonne la nouvelle stratégie 20-20 avec ces cinq objectifs en matière de recherche et développement, d'emploi, d'enseignement, d'environnement. La Présidence belge qui prend le relais de l'Espagne et précède celle de la Hongrie est la douzième que la Belgique assume. Elle a la particularité de comporter plusieurs «premières.» Non seulement ce sera la première Présidence belge soumise au Traité de Lisbonne avec des fonctions allégées pour la présidence tournante, mais Olivier Chastel rappelle que ce sera aussi «la première à 27, la première en crise socio-économique et après un très lourd renouvellement institutionnel européen. Sous ces aspects-là, c'est une première pour la Belgique avec une modification de la fonction même de présidence pour deux fonctions particulières: pour notre Premier ministre et pour le Ministre des Affaires étrangères. Ils sont, l'un et l'autre, enclins à avoir une visibilité moins importante au travers de nouvelles fonctions créées par le Traité de Lisbonne que sont le Président permanent, Herman Van Rompuy, d'une part, et la Haute Représentante, Catherine Ashton, d'autre part. Ce qui ne change ni l'ambition ni la détermination d'une présidence tournante, mais le rôle de deux personnages clés.» La première des priorités ira au retour à une croissance durable. Mais aussi la création d'une autorité de supervision, d'une réglementation plus stricte pour les gestionnaires de fonds alternatifs (hedge funds), la consolidation du Pacte de stabilité et la mise en pratique des décisions - attendues à l'automne - du groupe de travail dirigé par le Président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, sur la gouvernance économique de l'Union sont au programme. Des lignes directrices pour l'emploi, un règlement sur l'initiative citoyenne, le budget 2011 de l'Union, l'aboutissement du dossier Swift (transfert de données financières aux USA dans le cadre de la lutte contre le terrorisme), les brevets européens, seront autant d'autres matières phares de la Présidence belge de l'UE. La préparation d'une Présidence est une œuvre de longue haleine. Cela fait deux ans que notre pays la prépare, seuls les deux derniers mois de préparation ont été soumis aux affaires courantes. «Je pense qu'en deux ans on a réglé tous les problèmes logistiques, organisationnels, de calendrier. Mais aussi les aspects purement politiques, programmatiques. Et c'est important puisque le programme politique belge, c'est la dernière étape, et c'est sur lui que nous serons jugés, notamment par rapport à son ambition, mais aussi par rapport à sa concrétisation dans six mois. On l'a finalisé en mettant autour de la table l'Etat fédéral, les Régions et les Communautés, et donc un nombre impressionnant de familles politiques belges qui ont finalement marqué accord sur un programme,» a encore précisé Olivier Chastel. La Belgique aura, par ailleurs, à cœur de remettre à l'honneur la méthode de travail communautaire de concertation globale, plutôt que la méthode intergouvernementale préférée par certains pays pour s'entendre entre eux et imposer ainsi leur volonté. Lire l'intégrale de l'interview d'Olivier Chastel ici

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