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Le Vice-Premier Ministre et Ministre des Finances, Didier Reynders, qui représentait vendredi et samedi l'Union européenne dans le cadre de sa présidence belge à l'occasion de la réunion à Gyeongju (Corée du sud) des Ministres des Finances et des Gouverneurs des Banques centrales du G20, a plaidé pour une présence de la Belgique et d'autres petits pays européens au sein de ce groupe qui réunit les pays riches et les puissances émergentes. Didier Reynders a ainsi insisté, au nom de l'Union européenne pour qu'en cas de réforme du FMI, le G20 soit composé de la même façon que le Fonds, donc avec une présence de la Belgique. Il a plaidé pour une rotation, avec les Pays-Bas par exemple, comme au Fonds monétaire, afin de faire coïncider l'institution et le groupe informel. Pourquoi? Parce que les pays européens ont donné leur accord pour participer à la réforme de la gouvernance et des quotes-parts du FMI. «Si l'on veut que le Fonds monétaire international (FMI) joue un rôle, il faut que l'on puisse recomposer les structures du Fonds,» a expliqué le grand argentier belge.   «Cet accord pour débloquer le fonctionnement du FMI oblige ces pays à discuter de leur situation, a-t-il ajouté. Les pays de l'eurozone pourraient ne plus siéger séparément mais en groupe, un modèle que l'on pourrait aussi appliquer au G20,» a encore dit Didier Reynders. Evoquant les autres points abordés, le Ministre des Finances belge a notamment souligné la nécessité de demander aux pays qui accumulent des réserves d'investir ces surplus dans les infrastructures ou les aides sociales, de façon à soutenir la consommation. Cette réunion de Gyeongju avait entre autres pour but de préparer le prochain sommet du G20 qui se tiendra les 11 et 12 novembre à Séoul. Elle a permis aux Ministres des Finances du G20 de s'accorder sur la nécessité de limiter les déséquilibres des comptes courants et de s'abstenir d'intervenir pour dévaluer leurs devises afin de soutenir la croissance mondiale, selon le communiqué final. Les pays membres du G20 vont prendre un ensemble de mesures visant à réduire les déséquilibres excessifs et à maintenir le déséquilibre de leurs comptes courants à des niveaux soutenables. Le G20 a également trouvé un accord sur la réforme du système bancaire et des grandes institutions financières accusées d'avoir provoqué la crise financière de 2008/2009. Ces nouvelles règles, connues sous le nom de Bâle III et destinées à entrer en vigueur à partir de 2013, prévoient notamment une augmentation des fonds propres des banques d'ici au 1er janvier 2015. Les Ministres des Finances et banquiers centraux sont également parvenus à un accord sur la réforme attendue de longue date de la gouvernance et des quotes-parts du FMI. Cette réforme modifie la gouvernance d'une institution créée en 1944 en augmentant les sièges des pays émergents à son conseil d'administration et élargit ses attributions en matière de surveillance des politiques économiques des Etats.

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