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Particulièrement inquiète que le sort et l'avenir de la Région de Bruxelles-Capitale ne se décident hors de tout cadre parlementaire démocratique, l'opposition libérale du Parlement bruxellois appelle maintenant depuis plusieurs semaines à une rentrée anticipée de l'Assemblée.   Justifiant du fait qu'il tenait notamment du devoir moral et politique des députés de tout bord de pouvoir interpeller les divers membres du Gouvernement bruxellois participant aux négociations touchant spécifiquement au sort de Bruxelles, son refinancement et son nouveau statut, le MR avait ainsi saisi d'une demande officielle la présidente de l'Assemblée, Françoise Dupuis, pleinement habilitée à permettre la tenue rapide de débats sur l'avenir de la Région.   Mais de débats sur Bruxelles au sein du Parlement des Bruxellois il n'y aura pas !   En effet, sans justification aucune, la présidente de l'Assemblée a tout bonnement refusé, le 15 septembre dernier, lors de la première réunion du Bureau élargi du Parlement, de mettre à l'ordre du jour et d'aborder dès lors l'encombrante demande de l'opposition libérale... se devant d'être absente tant de la table des négociations que de la tribune même du Parlement !

Laisser le Parlement bruxellois en vacances et museler les bancs de l'opposition, telle semble être définitivement la mission qu'entend mener à bien la présidente socialiste de l'institution.   Si la pratique parlementaire veut pourtant que la semaine suivant la tenue du Bureau élargi du Parlement appelle les ordres du jour de commissions, la présidente de l'Assemblée a interdit, cette semaine, toute réunion de celles-ci. La bonne volonté du Président de la Commission du Logement (Olivier de Clippele) devra, tout comme la centaine d'interpellations et questions déposées par l'ensemble des groupes politiques, attendre des heures plus propices...   Ailleurs pourtant - au sein des parlements fédéral, wallon et de la Communauté française -, le travail des députés a bel et bien repris cette semaine voire plus tôt. Mais à l'heure où le fonctionnement politique des institutions bruxelloises est pointé du doigt par d'aucuns, il est visiblement évident pour la présidence du Parlement bruxellois que la léthargie parlementaire est la carte à jouer. L'opposition MR ne peut plus, aujourd'hui, que dénoncer une nouvelle fois le bâillon qui lui est apposé... et d'attendre plutôt que son éthique, le bon vouloir de la présidente de l'Assemblée !   Didier GOSUIN                                                                                                                              Vincent DE WOLF                Chef de groupe MR                                                                                                                          Vice-président du Parlement                          

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