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Elections fédérales de juin 2010

Comme lors de chaque échéance électorale, nous nous lançons dans le débat.
Mais nous n'avons pas les forces vives des partis politiques et comme les délais sont très courts, nous devrons nous limiter dans nos démarches.
Néanmoins, nous vous offrons déjà sur ce site un rassemblement d’informations et d’actualités sur les élections fédérales de juin 2010.

Bonne lecture

L'équipe de l’Observatoire indépendant de l’Environnement en Brabant wallon.

Consultez également notre avertissement aux lecteurs et commentateurs.





les élections 2010 dans la presse


Agorati


Un an sans gouvernement: Charles Michel pointe du doigts le PS et la N-VA

• Les nouvelles des partis francophones • Mardi 26/04/2011 • Version imprimable

Source :

Voilà un an exactement que notre pays est sans gouvernement, dirigé par l'ancienne équipe expédiant les affaires courantes. Dans une interview publiée ce week-end dans La Libre, Charles Michel, Président du MR, pointe du doigt le PS et la N-VA: «Il faut bien constater les deux grands vainqueurs du scrutin, le PS et la N-VA, n'ont pas réussi, en un an, à s'accorder sur une ébauche d'accord. L'un et l'autre portent une lourde responsabilité évidente dans la situation».

Charles Michel a tenu à rappeler que «le MR n'a participé qu'à un sixième des discussions depuis un an. Nous n'avons, en effet, pas été associés aux très nombreuses discussions qui se sont déroulées avant le mois de février 2011. Et depuis lors, c'est un triumvirat composé du PS, de la N-VA et du CD&V qui négocie : nous n'avons que des informations, probablement partielles d'ailleurs, sur le contenu de ces négociations. Ce qu'on peut constater, c'est qu'un an plus tard, manifestement, le blocage institutionnel reste très grand». «L'incapacité à entrer dans une phase de négociation plus collective traduit l'échec de la négociation en triumvirat. En même temps, c'est ce triumvirat-là qui doit définir le cadre de négociation. Ceux qui ont gagné les élections ont des responsabilités. La N-VA et le PS doivent tout mettre en œuvre pour définir un cadre et permettre une négociation réelle menant à une réforme de l'Etat» a encore expliqué Charles Michel. Le Président des Réformateurs a aussi indiqué qu'il voulait «inscrire loyalement le MR dans la méthode de Wouter Beke. Il a été chargé d'une mission royale. C'est à lui de présenter les résultats engrangés par la méthode de négociation à trois. Nous nous déterminerons quand nous prendrons connaissance de ces résultats. Nous n'y sommes pas encore». Refusant d'entrer dans des spéculations comme celle d'une négociation excluant éventuellement la N-VA, Charles Michel a rappelé qu'il y avait «un seul élément rationnel, c'est qu'on n'a pas d'autre option que celle de négocier jusqu'à une solution».  Et de rappeler l'urgence de négocier le volet socio-économique: «A un moment donné, il faudra bien que les partis assument leurs responsabilités et disent, si oui ou non, ils sont prêts à adopter une réforme de l'Etat et accorder leur confiance à un gouvernement. Cela devient urgent. Il y a des réalités économiques et sociales qui n'attendent pas. Le gouvernement en affaires courantes fait le maximum. Mais il y a des réformes structurelles qu'il ne peut mettre en œuvre et qui sont pourtant nécessaires. Avec l'Open VLD, nous disons qu'il faut entamer des négociations sur le volet socio-économique. Mais jusqu'à présent, le PS et la N-VA ont refusé d'ouvrir un débat sur ces questions fondamentales». Charles Michel, disant ne pas pouvoir «parler des concessions qui auraient été faites par les trois partis francophones de gauche qui ont négocié durant les premiers mois de la crise» puisque le MR en était exclu, a dit «observer que, du côté francophone, il y a une volonté d'avancer vers une plus grande responsabilité, une objectivation des mécanismes de financement des entités fédérées.» «S'agissant de Bruxelles, la présence toute récente du MR a permis de constituer une épine dorsale dans la position francophone. Il est bien clair que l'avenir de Bruxelles ne pouvait pas se résumer à un débat sur le montant du chèque qu'on doit lui octroyer» a-t-il ajouté.

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