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Elections fédérales de juin 2010

Comme lors de chaque échéance électorale, nous nous lançons dans le débat.
Mais nous n'avons pas les forces vives des partis politiques et comme les délais sont très courts, nous devrons nous limiter dans nos démarches.
Néanmoins, nous vous offrons déjà sur ce site un rassemblement d’informations et d’actualités sur les élections fédérales de juin 2010.

Bonne lecture

L'équipe de l’Observatoire indépendant de l’Environnement en Brabant wallon.

Consultez également notre avertissement aux lecteurs et commentateurs.





les élections 2010 dans la presse


Agorati


• Les nouvelles des partis francophones • Jeudi 29/04/2010 • Version imprimable

Source :

Didier Reynders a insisté ce jeudi sur la nécessité de gérer «entre personnalités politiques suffisamment responsables» les impératifs sociaux, économiques, financiers et la sécurité des citoyens tout en évitant sur le plan communautaire les «tentatives de coup de force,» les provocations. Il a également lancé à tous un «appel au calme, au sang froid.» Il faut aussi protéger la dignité des Francophones, a dit le Président du MR sur les antennes de la RTBf, qui l'avait invité à Matin Première. «Il reste nombre de dossiers à régler avant de permettre aux Chambres de partir battre la campagne,» a rappelé Didier Reynders. «Il ne nous appartient pas de lancer des provocations parce que d'autres sont sans arrêt en train de nous menacer,» a insisté le Président des Réformateurs en référence à l'insistance des autres partis francophones de déposer sans délai la motion actionnant la sonnette d'alarme. «Ce mécanisme de protection est souvent qualifié de 'bombe atomique institutionnelle', mais on n'utilise pas la bombe atomique à titre préventif, sinon nous ne serions plus là,» a ajouté Didier Reynders. «Il faut rester très calme et seulement se demander à quel moment on doit pouvoir réagir quand on sent que la tension est trop forte...Et peut-être ce moment sera-t-il la conférence des présidents de la Chambre (qui se tient ce jeudi midi)...Si bien entendu on voit à nouveau dans cette conférence une volonté unanime des partis flamands d'imposer leurs vues de manière unilatérale, il faudra bien que les Francophones réagissent comme ça a été le cas à travers différentes procédures en conflit d'intérêt,» a poursuivi le Président des Réformateurs. Et de rappeler qu'il «n'appartient pas à une communauté de vouloir imposer unilatéralement ses vues. Je répète depuis des années qu'il va falloir que l'on débatte de la façon de vivre ensemble. Moi je suis favorable à ce que l'on construise un nouveau projet belge, mais pour ça il faut se respecter ; et on ne l'est pas lorsqu'on est sans arrêt menacé, à chaque séance, lorsqu'on nous dit 'faites ce que nous demandons sinon nous le ferons tout seuls'.»  «Je garde toujours en tête cette séance de la commission de l'Intérieur avec le vote unilatéral des Flamands qui voulaient, dit-il, imposer leurs vues à la minorité francophone sur le dossier BHV. J'ai constaté il y a une semaine de nouveau une manifestation indécente dans l'hémicycle de la Chambre,» a encore dit Didier Reynders en référence à la démonstration séparatiste du Vlaams Belang en plein hémicycle la semaine dernière. Le Président du MR a également plaidé en faveur du maintien de l'unité francophone: «Ceux qui critiquent sans arrêt d'autres francophones oublient qu'il y a une dignité des Francophones à faire respecter... La situation est suffisamment grave que pour ne pas tenter de mettre à mal l'unité des Francophones,» a-t-il prévenu. Enfin, en matière de réforme de l'Etat, Didier Reynders estime qu'il faut fixer clairement des limites. «D'abord se faire respecter, ensuite faire en sorte que l'on n'aille pas trop loin lorsqu'on lance des réformes. Par exemple, j'ai dit à mes collègues puis dans la presse qu'on ne touchera pas, dans la prochaine réforme, aux pouvoirs du Roi.» Et d'ajouter qu'il souhaiterait que «tous les Belges puissent voter, y compris ceux de l'étranger.» Puis il y a aussi les nécessités en matière de renforcement de la sécurité, notamment à Bruxelles, et de renforcement des corps de pompiers. «Tout cela est sur la table et je souhaite que l'on vote les moyens budgétaires,» a-t-il ajouté. «J'espère que face aux défis de sécurité et de lutte contre la nouvelle crise qui se profile, l'on puisse  trouver des personnalités politiques suffisamment responsables pour se dire que sauver à nouveau la situation économique et financière, donc sociale, dans notre pays comme nous l'avons fait en 2008... c'est plus important que de se battre pour BHV cet après-midi,» a-t-il conclu.

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