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Elections fédérales de juin 2010

Comme lors de chaque échéance électorale, nous nous lançons dans le débat.
Mais nous n'avons pas les forces vives des partis politiques et comme les délais sont très courts, nous devrons nous limiter dans nos démarches.
Néanmoins, nous vous offrons déjà sur ce site un rassemblement d’informations et d’actualités sur les élections fédérales de juin 2010.

Bonne lecture

L'équipe de l’Observatoire indépendant de l’Environnement en Brabant wallon.

Consultez également notre avertissement aux lecteurs et commentateurs.





les élections 2010 dans la presse


Agorati


Notre pays n’est pas menacé de devoir demander une aide financière

• Les nouvelles des partis francophones • Lundi 06/12/2010 • Version imprimable

Source :

Notre pays se porte «plutôt bien» et n'est pas menacé de devoir faire appel à une aide financière extérieure, comme la Grèce et l'Irlande, a affirmé ce samedi Didier Reynders, interrogé par quelques journalistes à propos des rumeurs qui circulent autour de la situation économique en Belgique «Nous n'avons pas de vrai problème en Belgique pour l'instant (...) en raison de notre bonne situation,» a affirmé le Vice-Premier Ministre et Ministre des Finances MR.  Mais Didier Reynders a quand même relevé, dans une interview à «De Morgen», que, malgré tout,  «l'instabilité politique est un problème plus important que l'ensemble des éléments positifs que nous pouvons mettre sur la table.» «La persistance des négociations en vue de la mise sur pied d'un gouvernement fédéral pourrait susciter 'un climat psychologique, source de difficultés dans quelques semaines' sur les marchés financiers,» a indiqué Didier Reynders. «La situation pourrait devenir plus compliquée dans quelques semaines, car si dans tous les pays européens, on parle budget, ici, on ne discute que de questions institutionnelles,» a-t-il souligné en  évoquant les 22 milliards d'économies que le prochain gouvernement devra trouver pour ramener les finances à l'équilibre d'ici 2015. Mais le Vice-Premier Ministre et Ministre des Finances ne dramatise pas pour autant la situation, répétant une nouvelle fois que selon les derniers chiffres de la Banque nationale, la Belgique continue à évoluer conformément à la trajectoire du programme de stabilité. Parmi les nombreux aspects positifs, Didier Reynders a rappelé que «non seulement nous sommes en ligne avec l'évolution en Allemagne (NDLR: allusion à la forte capacité exportatrice de notre pays) mais en Belgique nous bénéficions d'un niveau très correct de déficit et troisièmement, notre situation économique est bonne.» Et de préciser que «nous finirons l'année avec un déficit budgétaire de 4,7% du PIB, et le niveau de notre dette est inférieur à celui du programme de stabilité que la Belgique s'est fixé en accord avec l'UE, étant en dessous des 100% du PIB.» «Nous sommes l'un des rares pays à être en ligne avec le programme de stabilité qu'il s'est fixé en matière de déficit public et de dette,» a encore rappelé Didier Reynders.   Rappelons que l'incertitude politique qui règne depuis plusieurs mois dans notre pays a suscité de nombreuses interrogations quant au risque de «contagion» qui pourrait affecter notre pays en raison des crises financières qui affectent d'autres Etats membres de la zone euro. Didier Reynders, qui préside le Conseil des Ministres de l'Economie et des Finances dans le cadre de la Présidence belge de l'Union européenne, n'a en revanche pas exclu samedi une hausse à court terme du Fonds actuel de secours des pays de la zone euro et s'est exprimée pour une forte augmentation de ses moyens à partir de 2013. «Nous devons augmenter le montant total d'argent dévolu au mécanisme permanent qui commencera à fonctionner en 2013,» a t-il expliqué à la veille de réunions ces lundi et mardi avec ses collègues européens pour discuter principalement du plan d'aide à l'Irlande. «Mais s'il était possible de procéder avant à cette augmentation, et donc de l'appliquer au Fonds de stabilité actuel instauré au printemps dernier, pourquoi pas?,» a ajouté Didier Reynders.   «En ce qui concerne le mécanisme définitif et permanent qui prendra le relais à la mi-2013, il faudra lui allouer un montant considérable si nous ne voulons faire face toujours à une spéculation du genre 'y a t'il assez d'argent pour un deux, ou trois pays?',» a-t-il poursuivi. Evoquant le dispositif actuel, soit la Facilité de stabilisation financière de la zone euro, Didier Reynders a expliqué que «l'on verra plus tard s'il est possible et utile de l'augmenter aussi.» Rappelons que le plan de secours mis en place au printemps dernier est doté de 750 milliards d'euros de prêts et garanties de prêts provenant des pays de la zone euro, de l'UE et du FMI.

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