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Elections fédérales de juin 2010

Comme lors de chaque échéance électorale, nous nous lançons dans le débat.
Mais nous n'avons pas les forces vives des partis politiques et comme les délais sont très courts, nous devrons nous limiter dans nos démarches.
Néanmoins, nous vous offrons déjà sur ce site un rassemblement d’informations et d’actualités sur les élections fédérales de juin 2010.

Bonne lecture

L'équipe de l’Observatoire indépendant de l’Environnement en Brabant wallon.

Consultez également notre avertissement aux lecteurs et commentateurs.





les élections 2010 dans la presse


Agorati


L’Olivier n’a rien fait de grave à part le décret inscriptions, mais rien d’intéressant non plus !

• Les nouvelles des partis francophones • Lundi 19/07/2010 • Version imprimable

Source :

Après un an de gestion de l'Olivier et la publication par les exécutifs wallon et francophone PS-Ecolo-CDH d'une brochure de 52 pages dressant un «bilan important» de leurs activités, le Mouvement Réformateur n'est guère convaincu, et exprime ce lundi ses déceptions et ses doutes.

Françoise Bertieaux, Chef de groupe MR au Parlement de la Communauté française a, tout simplement, «envie de dire bof...» «A part l'énormité du décret 'Inscriptions', le gouvernement n'a rien fait de grave... mais rien d'intéressant non plus,» a dit la Chef de groupe MR lors d'une conférence de presse ainsi que dans une interview à «La Libre Belgique.» «Les divergences de vues incessantes au sein de cette majorité et le manque de priorités et de caps à suivre d'une déclaration de politique gouvernementale qui veut s'occuper de tout expliquent cet immobilisme,» a indiqué Françoise Bertieaux. «Et pourtant, d'importants défis doivent être relevés d'urgence, avec la lutte contre l'échec scolaire comme priorité. Le problème du Numerus Clausus, la création de bassins scolaires ou de nouvelles places dans les crèches et l'enseignement fondamental à Bruxelles pour répondre au boom démographique, ou encore la poursuite de l'intégration des Hautes écoles aux universités, n'ont guère donné lieu à des décisions pendant cette première année de gouvernement Olivier,» a constaté la Chef de groupe libérale. «Il serait temps que le gouvernement commence à travailler,» a ajouté Françoise Bertieaux avant de distribuer de mauvais bulletins à Jean-Marc Nollet qui lance des suggestions mais ne concrétise rien. A André Antoine qui s'intéresse plus que son prédécesseur Michel Daerden au sport, mais sans vision globale et avec un budget qui fait du sur-place. A Evelyne Huytebroeck, qui, à l'image de son gouvernement, résout les problèmes en engageant des fonctionnaires supplémentaires. Et son oeuvre principale, le Centre fermé de Saint-Hubert, on la doit au pouvoir fédéral, a encore relevé Françoise Bertieaux. De mauvaises notes encore pour Fadila Laanan, avec un conflit entre éditeurs de presse et RTBF qui se voit renvoyé aux Etats généraux de la presse et des médias, et un décret Santé qui se contente de prolonger un décret existant et obsolète. Pas bon non plus pour Jean-Claude Marcourt, qui a tenu le public en haleine pendant un an avec sa Table ronde sur l'enseignement supérieur, alors que rien de fondamental n'en est sorti, en dehors du décret sur la gratuité des études supérieures. Et puis il y a la faible capacité du Ministre-président Rudy Demotte à fédérer et à impulser une dynamique positive dans la majorité.   Françoise Bertieaux s'est aussi inquiétée de l'utilisation qui sera faite des 97,7 millions d'euros de recettes supplémentaires figurant à l'ajustement budgétaire des gouvernements de la Région wallonne et de la Communauté française. «Nous aurions préféré que la dotation de 57,7 millions d'euros relative au désendettement de la Communauté soient bloqués dans un fonds du type 'écureuil' afin qu'ils ne servent pas à d'autres objectifs que le désendettement... L'ajustement, qui devrait être discuté au parlement les 28, 29 et 30 septembre, se contentera de saupoudrage financier vers divers départements,» a-t-elle encore indiqué.  

Willy Borsus, Chef de groupe MR au Parlement wallon, dresse, de son côté, un constat de «déception et morosité» et évoque le «climat détestable» dans la majorité. «L'Olivier devait changer beaucoup de choses; après un an, il y a très peu de réalisations, hormis les primes à l'isolation, et pour le '2.vert', il y a beaucoup de retard, qui contraste fâcheusement avec les urgences. En revanche, on a opéré des changements brutaux qui effritent la confiance: la diminution des aides au photovoltaïque, la réduction des écobonis, le gel du crédit social pendant des mois...,» a expliqué Willy Borsus à «La Libre.»

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