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Elections fédérales de juin 2010

Comme lors de chaque échéance électorale, nous nous lançons dans le débat.
Mais nous n'avons pas les forces vives des partis politiques et comme les délais sont très courts, nous devrons nous limiter dans nos démarches.
Néanmoins, nous vous offrons déjà sur ce site un rassemblement d’informations et d’actualités sur les élections fédérales de juin 2010.

Bonne lecture

L'équipe de l’Observatoire indépendant de l’Environnement en Brabant wallon.

Consultez également notre avertissement aux lecteurs et commentateurs.





les élections 2010 dans la presse


Agorati


Numerus clausus : effet d'annonce ?

• Les nouvelles des partis francophones • Mardi 21/09/2010 • Version imprimable

Source :

Si la Ministre PS de la Santé Laurette Onkelinx vient de se prononcer en faveur de la suppression du numerus clausus dans les études de médecine, cela peut être réjouissant, mais on est cependant en droit de craindre qu'il ne s'agisse que d'un «effet d'annonce,» a déclaré ce lundi le Professeur Jacques Brotchi, Député de la Communauté française. Car l'éminent neurologue se demande justement «quand les quotas d'étudiants seront supprimés, dès lors que le Gouvernement est en affaires courantes.» Rappelant son plaidoyer avec Françoise Bertieaux,  Chef de Groupe MR au Parlement de la Communauté française, qu'il fait valoir depuis 2005, en faveur d'une suppression des quotas et du numerus clausus, Jacques Brotchi a salué dans un communiqué le ralliement, qu'il juge tardif, de la ministre fédérale. «Pour nous, c'est un effet d'annonce... Et si elle n'est plus ministre de la Santé, quid de son remplaçant ? Tout sera à recommencer,» a fait observer le Député Réformateur. Jacques Brotchi a par ailleurs rappelé que le MR est partisan d'un examen d'entrée à l'entame des études de médecine et d'une année de mise à niveau pour ceux qui ne l'auraient pas réussi. Une des raisons pour lesquelles le MR est partisan de la suppression du numerus clausus, est la pénurie de médecins, comme l'a maintes fois répété Jacques Brotchi. «Il faut supprimer le numerus clausus. Aujourd'hui, nous avons une pénurie de médecins dans certaines disciplines et certaines régions. Nous avons été trompés: les chiffres de la commission de planification de l'offre médicale n'étaient pas les bons. En réalité, un tiers de médecins identifiés comme actifs ne l'étaient pas réellement. Un tiers ont entre 55 et 65 ans, et la relève n'est pas là,» avait expliqué il y a quelques mois Jacques Brotchi. L'ancien Président de la Société Mondiale de Neurochirurgie préconise en même temps la mise en place d'un système d'examen d'entrée, lui qui a supervisé des dizaines de médecins durant leur stage.

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