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Elections fédérales de juin 2010

Comme lors de chaque échéance électorale, nous nous lançons dans le débat.
Mais nous n'avons pas les forces vives des partis politiques et comme les délais sont très courts, nous devrons nous limiter dans nos démarches.
Néanmoins, nous vous offrons déjà sur ce site un rassemblement d’informations et d’actualités sur les élections fédérales de juin 2010.

Bonne lecture

L'équipe de l’Observatoire indépendant de l’Environnement en Brabant wallon.

Consultez également notre avertissement aux lecteurs et commentateurs.





les élections 2010 dans la presse


Agorati


Négociations : Charles Michel lance au nom du MR un appel au «calme et à la sérénité»

• Les nouvelles des partis francophones • Lundi 04/04/2011 • Version imprimable

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Après le lancement d'un ultimatum fixant une date butoir pour la conclusion des négociations par d'aucune et le déni de statut de région à part entière prononcé par d'aucun, Charles Michel a lancé ce lundi un appel  à la «sérénité et au calme.» Cet appel s'adressait tant à Kris Peeters, le Ministre-Président flamand qui avait déclaré samedi que Bruxelles ne serait jamais une Région à part entière, qu'à la Présidente du cdH, Joëlle Milquet, qui avait également posé un ultimatum aux négociateurs flamands, fixant l'expiration de l'offre francophone pour une réforme de l'Etat à la fin de l'été. «Négocier par oukases exprimés par presse interposée ne va pas faire avancer les choses...J'appelle à ce que chacun se comporte de façon rationnelle afin de former un Gouvernement,» a expliqué Charles Michel au cours d'une conférence de presse organisée après le Conseil hebdomadaire du MR.

«Je lance un appel à M. Peeters pour qu'il maîtrise ses nerfs...le conciliateur Wouter Beke a été chargé d'une mission par le Roi, il a la confiance de tous les partis; en tout cas, il a celle du MR. Je demande à M. Peeters de respecter la mission de M. Beke,» a poursuivi le Président réformateur. Charles Michel a rappelé que la priorité des priorités pour le MR était «d'intégrer le plus rapidement possible le volet socio-économique» dans les négociations. «Il faut parler du budget, des pensions, de l'activité économique, le PS et la N-VA n'ont jusqu'ici parlé que de communautaire, mais pas des fondamentaux socio-économiques, nous avons besoin d'un Gouvernement qui, comme le MR, se comporte de manière constructive et responsable» a-t-il encore constaté. La déclaration de Kris Peeters constitue un «recul par rapport à la réalité bruxelloise actuelle.» Charles Michel a, par ailleurs, indiqué que le MR allait, cette semaine encore, vraisemblablement, déposer au Parlement bruxellois une résolution reflétant «l'expression très tranquille et sereine de la position francophone.» En cas de scission unilatérale de l'arrondissement Bruxelles-Hal-Vilvoorde ou de la négation de la Région bruxelloise en tant que région à part entière, les francophones exigeront l'élargissement des limites de la Capitale au-delà des dix-neuf communes. Il a aussi été question au cours de cette conférence de presse du manque d'écoles et de la pénurie de places dans les établissements scolaires existants, résultat l'un et l'autre de la gestion irresponsable des coalitions PS-cdH-Ecolo et de l'explosion démographique que vit Bruxelles. «Mais le problème est aussi celui de la qualité de l'enseignement, en régression constante, et de la pénurie de vocations à enseigner», a expliqué Françoise Bertieaux, Chef de file du groupe MR au Parlement de la Communauté française. «L'amélioration de l'enseignement est un axe fondamental du programme du MR qui va lancer une action participative avec les acteurs du secteur dans le cadre d'un groupe de travail, le processus va se développer au MR,» a expliqué en substance Charles Michel. «Le maître-mot pour le MR c'est la qualité de l'enseignement,» a conclu le Président réformateur.      

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