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Elections fédérales de juin 2010

Comme lors de chaque échéance électorale, nous nous lançons dans le débat.
Mais nous n'avons pas les forces vives des partis politiques et comme les délais sont très courts, nous devrons nous limiter dans nos démarches.
Néanmoins, nous vous offrons déjà sur ce site un rassemblement d’informations et d’actualités sur les élections fédérales de juin 2010.

Bonne lecture

L'équipe de l’Observatoire indépendant de l’Environnement en Brabant wallon.

Consultez également notre avertissement aux lecteurs et commentateurs.





les élections 2010 dans la presse


Agorati


Le MR fête le 1er mai de tous les travailleurs

• Les nouvelles des partis francophones • Lundi 02/05/2011 • Version imprimable

Source :

Le Mouvement Réformateur a traditionnellement fêté, ce dimanche, le 1er mai libéral, à Jodoigne. Le Président Charles Michel, dont c'était la première participation à cet événement depuis son élection, a voulu rappeler «haut et fort» que le MR est «le Mouvement pour les travailleurs, avec les travailleurs.» «Nous voulons encourager, valoriser, respecter le travail. Nous respectons les fonctionnaires, les agriculteurs, les indépendants, les chefs d'entreprise, les enseignants, les infirmières...Nous respectons celles et ceux qui chaque matin se lèvent pour façonner, par leur travail et par leurs efforts, la prospérité de notre pays. Pour donner de la valeur ajoutée à notre société. Pour donner du sens à leur vie,» a dit Charles Michel.

Un nouveau Président réformateur très applaudi par la foule de militantes et militants réunis au Hall des Sports Baudouin 1er après le traditionnel cortège dans les rues de Jodoigne depuis le Château Pastur, Hôtel de Ville de la cité brabançonne. «Je le dis avec fermeté et détermination, nous sommes le seul mouvement qui authentiquement veut protéger les travailleurs et le fruit de leur travail,» a poursuivi Charles Michel, rappelant que l'emploi et le socio-économique étaient les priorités du MR. Le Président libéral a d'ailleurs annoncé à cette occasion que le MR demandait la suppression de la cotisation spéciale de sécurité sociale (CSSS), qu'il a qualifiée «d'impôt déguisé.» Et d'expliquer que «cet impôt représente jusqu'à 730 euros par travailleur et par an et réduit le pouvoir d'achat des travailleurs de 1,2 milliard d'euros chaque année...pour le MR la démocratie impose le respect des deniers publics...Peut-on supporter longtemps encore qu'il y ait en Wallonie et en Communauté française deux fois plus de dépenses de cabinets ministériels qu'en Flandre? Peut-on supporter longtemps encore que le gouvernement bruxellois coûte plus cher au contribuable que le cabinet français de Monsieur Fillon? Peut-on accepter que l'on dépense 80.000 euros d'argent public pour communiquer sur la semaine de la frite.» Pour le MR, renforcer l'accès au travail est «une priorité absolue. Pour nous, le chômage ne pourra jamais être un choix de carrière...Si nous voulons consolider notre modèle de développement économique et social, nous devons créer 300.000 emplois à l'horizon 2015. 2015 c'est demain. 300.000 emplois c'est notre cahier des charges. Cet objectif est possible. Il n'y a pas de fatalité. Nous pouvons et devons mette en œuvre une série de mesures radicales pour libérer le travail,» a poursuivi Charles Michel, qui a également critiqué le fait qu'on payait «encore trop vite, trop d'impôts sur le travail en Belgique.» Bernard Noël, Président du syndicat libéral CGSLB, invité à prendre la parole à cette manifestation, a rappelé que son organisation était «toujours ouverte au dialogue» et aussi que les indépendants et ceux qui créent des entreprises n'étaient «pas un sujet tabou pour la CGSLB.» Il a également dénoncé la politique de bonus «effrayante» que continuent à suivre certaines grandes entreprises au bénéfice de leurs cadres supérieurs. Bien sûr, la crise politique qui en était dimanche à son 322ème jour, était immanquablement présente à ce 1er mai libéral.

«Notre pays traverse une crise politique, qui peut être un tournant de son histoire, conséquence de replis identitaires archaïques mais aussi de réticences collectives à faire des choix difficiles pour préparer le pays à un nouvel élan,» a constaté Charles Michel. «322 jours sans accord. 322 jours qui ont écarté un peu plus encore les citoyens du monde politique. Un mauvais feuilleton, disons le...Trop is te veel...Nous choisissons le dialogue et le respect...Et nous disons sans ambages: la pente de la surenchère populiste et nationaliste, l'histoire l'a toujours montré, est une voie sans issue,» a-t-il encore averti. Et si le MR est bien sûr favorable à une réforme de l'Etat, pour plus d'efficacité et de modernité, pour mieux répondre aux attentes de tous nos concitoyens, qu'ils soient Flamands, Bruxellois, Francophones et Germanophones, il est déterminé à faire respecter les droits légitimes de tous les Francophones: «Et nous le disons, Bruxelles n'est pas vendre!» a lancé Charles Michel. Et de rappeler que le MR est une «force de proposition crédible pour construire une société plus juste, plus libératrice et plus solidaire où chacun peut réaliser ses rêves et pas seulement les rêver.» «Lorsque la tâche est difficile, c'est l'heure des Libéraux...le courage, l'audace et le volonté sont nos leviers. Nous allons ensemble donner le meilleur de nous-mêmes,» a encore dit le Président réformateur. Le MR, qui souhaite que l'on avance enfin dans la négociation institutionnelle et tout en réaffirmant son soutien au négociateur royal Wouter Beke, demande que celui-ci mette sur papier les avancées qu'il a engrangée et qu'ensuite on désigne un candidat premier ministre. Les Réformateurs ont d'ailleurs proposé, par la voix de Didier Reynders, Vice-Premier Ministre et Ministre des Finances, de créer, au cas où les choses n'avanceraient toujours pas, un «congrès fédéral» pour préparer une grande réforme de l'Etat. Rappelant avec Charles Michel que les Libéraux prenaient leurs responsabilités au sein du gouvernement en affaires courantes et déplorant l'immobilisme actuel dans les négociations institutionnelles, l'ancien Président du MR a expliqué que ce «congrès fédéral» réunirait les représentants des gouvernements et des parlements fédéraux, régionaux et communautaires ainsi que des parlementaires européens belges pour débattre des quatre thèmes principaux de la réforme - Bruxelles et autour de Bruxelles, l'emploi, la santé et la loi de financement en ce compris l'autonomie fiscale - mais aussi de la modernisation de l'Etat. D'autres secteurs pourraient y être associés, comme les partenaires sociaux pour traiter de l'emploi, les partenaires de la santé, ou encore des institutions comme la Banque Nationale ou des universités. Pour Charles Michel, un tel congrès pourrait en effet faire progresser le débat mais il a surtout plaidé pour que le négociateur royal Wouter Beke mette maintenant sur papier les avancées qu'il a engrangées. «Nous demandons qu'ensuite un candidat premier ministre prenne l'initiative de mener la négociation, de proposer les arbitrages sur le plan communautaire et sur le plan économique. Le MR apportera toute sa créativité pour conduire aux solutions tellement nécessaires,» a-t-il conclu.   Enfin, Françoise Bertieaux, chef de groupe MR au Parlement de la Communauté française, a dénoncé la nocivité de la politique menée par l'Olivier vis-à-vis de l'enseignement. «Quel gâchis, quel mépris,» a dit Françoise Bertieaux en évoquant le manque absolu de mesures pour faire de l'enseignement technique un choix valable, pour donner de meilleures chances de réussite des étudiants en première année de l'enseignement supérieur, pour créer à Bruxelles de nouvelles écoles pour faire face au boom démographique, pour permettre aux étudiants ayant terminé  leurs études de médecine de pratiquer, pour donner un vrai choix aux parents dans le choix de l'établissement scolaire de leurs enfants.

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